La pollution automobile fait désormais partie des dix causes de mortalité les plus importantes au monde. En Chine et en Inde, elle est à l’origine de la mort prématurée de 2,1 millions de personnes en 2010.
Selon une étude publiée dans Lancet, plus de 3,2 millions de personnes à travers le monde sont mortes en 2010 à cause de la population atmosphérique. Un chiffre qui a quadruplé en 10 ans. L’explosion du nombre de voitures dans les grandes villes d’Asie est à l’origine d’une augmentation du taux de pollution de l’air entrainant la croissance du nombre de décès, ce qui aurait couté à la région près de 52 millions d’année de vie en 2010.
Pour David Pettit, directeur du Southern California Air Programme « ce chiffre est terriblement élevé, beaucoup plus que ce qu’on n’avait imaginé. Les études précédentes s’étaient limité aux grosses particules d’air et n’avaient pas pris en compte les particules les plus fines ».
Selon The Guardian, les effets complets de la pollution de l’air sur la santé dans les villes asiatiques ne pourront être connus pendant plusieurs années. Pour Anumita Roychowdhury, en charge du département Pollution Atmosphérique du Centre pour les Sciences et l’Environnement à New Delhi, « les effets toxiques tels que le cancer apparaissent après une longue période de latence. Ainsi, l’exposition à la pollution atmosphérique doit être diminuée dès aujourd’hui pour réduire le fardeau de la maladie ».
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