La population mondiale de méduses n’a pas augmenté au cours du siècle passé, comme en avait conclu de nombreuses études scientifiques, mais a subit des cycles de croissance et d’effondrement d’une durée d’environ 20 ans chacun.
L’étude américaine, parue dans le journal Proceedings of the National Academy ofSciences, basée sur des données remontant au début du XIXe siècle, va l’encontre des conclusions précédentes sur l’abondance globale des méduses. De nombreuses études ont en effet conclut par le passée, que les blooms de méduses, ces épisodes de forte abondance, auraient augmenté au cours des décennies.
Selon le Huffington Post, une partie du dernier cycle de prospérité de ces animaux, débuté en 1993, serait à l’origine de ces conclusions scientifiques erronées. Cette nouvelle étude montre que les populations de méduses subiraient en fait des cycles de prospérité et d’effondrement depuis 1940 au moins.
Pour Rob Condon, biologiste marin au Laboratoire Sauphin Island Sea de l’Alabama, « les cycles de prospérité et d’effondrement se retrouvent chez d’autres espèces. La question important et de comprendre l’impact potentiel de l’activité humaine sur ces espèces ». Cette nouvelle étude n’exclut pas une croissance mondiale de la population de méduses, mais estime que celle-ci serait limitée à certaines régions en particulier, concluant sur l’importance des 10 années à venir pour la collecte de plus amples données, en particulier dans l’hémisphère sud.
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