Le virus de Schmallenberg (SBV), qui touche depuis un an les cheptels et bétails des fermes britanniques, affecte désormais les populations de cerfs et de marcassins sauvages du pays.
Le virus, transmis par piqure d’insecte, est à l’origine de malformations graves chez les agneaux et d’une réduction de la production de lait chez les vaches. Il est apparu pour la première fois au sud-est de la Grande-Bretagne il y a tout juste un an. Depuis, des foyers infectieux ont été répertoriés en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, aux Pays-Bas et en Espagne. Selon BBC News, ce virus a des conséquences financières très importantes sur la filière ovine et bovine du pays. Dans certaines zones touchées, plus de 30% des agneaux seraient nés avec des malformations.
Selon des chercheurs de l’Université de Liège en Belgique, certaines espèces d’animaux sauvages pourraient également être atteint par le SBV. C’est le cas des marcassins et cerfs sauvages qui montrent eux aussi des signes d’infection. Même si le virus ne semble pas les rendre malades, ces animaux peuvent attraper le virus par des moucherons et autres insectes. Pour le Dr Mutien-Marie Garigliany, « les animaux sauvages comme les marcassins ou les cerfs peuvent être de véritables réservoirs pour le virus. Il est donc nécessaire de contrôler la propagation de ce virus chez les espèces d’animaux sauvages ».
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