Le bruit des navires ralentit le métabolisme des grands crabes. Ce qui a pour conséquence de ralentir leur croissance et entraine, pour compenser cette faiblesse, une augmentation de leurs besoins et de leurs capacité de prédation.
L’étude réalisé par l’Université de Bristol et publiée dans le journal Phys.org montre que le rythme du métabolisme des plus grands crabes est ralenti lorsqu’ils sont soumis à une pollution sonore. Leur croissance est freinée et leur capacité de prédation augmentée.
Pour le Dr Andy Radford, « ces résultats sont une première indication qu’il pourrait y avoir une réaction différente à la pollution sonore en fonction de la taille des individus ».
Selon Phys.org, si des crabes et des langoustes sont soumis à ce genre de pollution, l’impact sur les pêcheries situées près de zones bruyantes pourrait être important.
Cette situation pourrait entrainer des pertes pour les industries de pêche situées près de zone portuaire ainsi que pour l’aquaculture. Ces perturbations acoustiques pourraient en effet diminuer la production de ces pêcheries et des élevages. Cette découverte pourrait également être utilisée pour les fermes d’élevage, une diminution des interférences sonores augmenterait probablement la productivité dans ce secteur.
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