La première étude globale portant sur l’éléphant africain de forêt dévoile que 62 % de la population a disparu entre 2002 et 2011. L’étude, publiée par le journal PloS, en pleine réunion de la (Convention internationale sur le commerce des espèces menacées, réunie à Bangkok) contribue à dévoiler l’importance de la crise actuelle en Afrique. Alors qu’il ne reste que 400 000 éléphants sur le continent, près de 25 000 seraient tués chaque année.
L’éléphant africain de forêt, Loxodonta cyclotis, est plus petit et moins connu que l’éléphant de savane. Mais il joue un rôle majeur dans les écosystèmes, en dispersant les graines de nombreux végétaux et en opérant des éclaircies dans la forêt, et favorisant ainsi la croissance de nombreux végétaux. Selon les chercheurs du WCS (Wildlife conservation Society) qui ont participé a cette étude et l’ont présentée en direct à Bangkok, « Même dans les endroits où il n’aurait pas encore complètement disparu, les populations ont été tellement réduites qu’il a souvent perdu sont rôle et qu’il est devenu éteint écologiquement. »
Une partie des éléphants sont tués pour fournir de la viande de brousse, mais l’essentiel l’est pour alimenter le trafic d’ivoire, à destination des pays d’Asie.
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