Près d’un milliard de personnes des pays en voie de développement ne bénéficieraient pas de soins médicaux adéquats faute d’un approvisionnement en énergie suffisant dans les centres médicaux.
En Inde, près de la moitié des centres médicaux – desservant 580 millions de personnes – n’auraient pas accès à un approvisionnement en énergie suffisant pour traiter correctement leurs patients. En Afrique sub-saharienne ce serait près de 225 millions de personnes qui seraient concernées par ce manque d’énergie si elles étaient amenées à se rendre à l’hôpital. Au Kenya, ce sont plus de 25% des infrastructures médicales qui sont en manque d’énergie ou victimes de coupures plusieurs fois par mois pour des périodes de plusieurs heures.
Un rapport publié cette semaine par l’ONG Practical Action pointe du doigt le manque d’attention portée par la communauté internationale à ce problème qui touche un habitant sur sept sur Terre. Selon un rapport publié cette semaine par l’ONG « les médecins n’ont souvent pas d’autre choix que d’exercer dans le noir et dans des conditions souvent dangereuses pour leurs patients. Le manque d’énergie peut souvent entrainer le gâchis de milliers de vaccins et médicaments, les générateurs de secours étant trop chers ». Et d’ajouter, « les gouvernements ont tendance à se concentrer sur l’utilisation domestique de l’énergie alors que le bien-être des peuples les plus pauvres passe avant tout par l’approvisionnement en énergie de structures externes à leur maison, telles que les écoles, les hôpitaux et encore les infrastructures communautaires », note le Guardian.
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