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Nucléaire : le jour d’après

Après Fukushima, quel est l’avenir du nucléaire ? La technologie permet certes de produire des quantités d’énergie importantes à de faibles coûts , en n’émettant quasiment pas de gaz à effet de serre. Mais elles pose de nombreux problèmes : celui du risque d’accident – et les conséquences à long terme de la catastrophes japonais sont encore difficile à évaluer-, celui de la gestion des déchets, celui de la prolifération, celui de leur coût réel. Elle suscite logiquement une opposition importante.

 

Un temps mis de côté à cause de la désapprobation de l’opinion publique et du fort coût d’investissement, le nucléaire a connu un renouveau avec 36 réacteurs en construction et une centaine d’autres en projet. En 2008, 439 réacteurs nucléaires sont en service, ils fournissent sous forme d’électricité 6,3 % de l’énergie mondiale. En France, le nucléaire fournit environ 75% de l’électricité du pays.

Une opposition virulente

L’opposition au nucléaire a d’abord concerné son usage militaire suite aux bombardements du Japon. La puissance de destruction sans précédent était manifeste tandis que l’invisible contamination radioactive affectait sur le long terme les populations. En 1971, la première action de Greenpeace fut de protester contre des essais nucléaires américains à Amchitka en Alaska et d’en obtenir l’arrêt sur ce site.

L’opposition s’est ensuite étendue aux projets nucléaires civils comme Superphenix en France. Le refus de l’installation d’activités nucléaire dans certaines régions a fédéré le mouvement associatif et a participé à la création de l’écologie politique. En Allemagne, l’opposition au nucléaire a porté l’essor politique du parti Vert qui a finalement obtenu l’arrêt du nucléaire en 2000.

 

Des accidents

Il est encore difficile de dresser un bilan de l’accident nucléaire japonais. Suite au tsunami qui a ravagé le pays le 11 mars 2011, plusieurs réacteurs de la centrale de Daiichi sont entrés en fusion tandis que l’arrêt des systèmes de refroidissement posait des problème sur les piscines de refroidissement. D’autres centrales connaissaient des problèmes moins importants.

Même si l’accident n’a fait aucun mort, pour l’instant (tandis que le tsunami a tué plus de 20 000 personnes), elle montre que le risque zéro n’existe pas. En fait, les accidents de Three Miles Island au Etats-Unis et de Tchernobyl en Ukraine l’avaient déjà montré. Même si le premier n’a fait aucune victime et n’a pas eu de conséquences hors de la centrale, il a marqué l’opinion américaine et a amené le gel du programme nucléaire américain. À l’inverse, l’accident de Tchernobyl a touché la région et les populations dans des proportions importantes. Vingt ans après, le bilan est toujours sujet à débat. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) estime qu’au total, environ 4000 personnes mourront des suites de la catastrophe, mais les associations contestent ce chiffre qui ne prend pas en compte un grand nombre de victimes parmi les 600 000 liquidateurs envoyés pour éteindre le feu et construire le sarcophage.

La catastrophe de Tchernobyl a été causée par une série d’erreurs humaines. Elle a montré que les installations nucléaires nécessitent un personnel compétent, un entretien et une surveillance constante. La catastrophe a également montré combien les autorités pouvaient dissimuler la réalité à leur population : le gouvernement ukrainien a tardé à annoncer la catastrophe à sa population et, en France, les autorités ont prétendu que le nuage radioactif s’était arrêté aux frontières.

Des incidents plus ou moins mineurs surviennent dans les centrales aujourd’hui encore. Ils doivent, en théorie, être déclarés aux autorités, en France à l’Agence de Sûreté Nucléaire (ASN) et au niveau international à l’Agence International de l’Energie Atomique (AIEA).

Depuis les attentats du 11 septembre, la menace terroriste repose la question de la sécurité des centrales ainsi que celle du contrôle des matériaux radioactifs qui pourraient être utilisés pour commettre des attentats.

La question des déchets

Les activités nucléaires génèrent des déchets radioactifs qui restent dangereux durant des années voire des centaines de milliers d’années. Or, il n’existe pour l’instant aucune solution pour leur traitement : la seule option est pour l’instant de les stocker dans des zones prévues à cet effet.

Le coût du nucléaire

Le coût de l’énergie nucléaire est l’objet de multiples débats. Aujourd’hui, l’électricité nucléaire est fournie à un coût inférieur à celui des autres énergies. Toutefois, les opposants au nucléaire considèrent que plusieurs facteurs ne sont pas pris en compte dans ce prix et qu’il est donc sous-évalué.

Ils font remarquer que les gros budgets d’investissements en recherche et développement nécessaires à cette technologie ont souvent été pris en charge par l’Etat, parfois pour des besoins militaires. Il faudrait les réintroduire dans le prix. Quant au coût du stockage des déchets, sur des durées qui dépassent la durée de vie de l’Homme et des civilisations, il est proprement incalculable.

Ils ajoutent que les sommes énormes dépensées pour le nucléaire, si elles étaient investies dans le secteur des énergies renouvelables permettraient ou auraient permis des progrès technologiques considérables, et donc à la fois une baisse importante des coûts et une augmentation de la puissance disponible.

Fin de vie

Les centrales françaises ont été prévues pour une durée de fonctionnement d’une trentaine d’années ; elles sont pour la plupart amorties. En France, EDF voudrait poursuivre leur exploitation une dizaine d’années au moins, ce qui permettrait de limiter les investissements tout en maintenant le prix de revient du KWh à un faible niveau. Continuer l’exploitation n’est pas sans poser des problèmes d’usure du matériel, d’obsolescence des compétences et au final de sécurité. Il faut remarquer que le coût de démantèlement des centrales est tel qu’il y a un intérêt économique à en prolonger la durée de fonctionnement.

La prolifération

Un des dangers majeurs de la technologie nucléaire est celui de la prolifération, c’est-à-dire une diffusion incontrôlée des technologies à usage militaire. Les états disposant de technologie nucléaire militaire se sont engagés à ne pas la diffuser, et, en contrepartie, à favoriser le développement du nucléaire civil. C’est ce que prévoit le traité de non-prolifération des armes nucléaires de 1978. Des tensions opposent toutefois la communauté internationale à certains pays (Iran, Corée du Nord, …) qui tentent d’accéder au nucléaire pour un usage civil, voire militaire. Pour ces pays, la non-prolifération peut être ressentie comme une atteinte à la souveraineté.

Réchauffement climatique

Le nucléaire a pour avantage de produire de l’énergie sans émettre de CO2 dans l’atmosphère, entend-on souvent. Ce n’est pas tout-à-fait exact car il faut prendre en compte les gaz à effet de serre émis pour la construction des infrastructures, pour le transport des combustibles et pour leur extraction. Le bilan carbone du nucléaire reste très inférieur à celui des énergies fossiles.

Face aux enjeux du réchauffement climatique, des écologistes célèbres mais controversés, comme James Lovelock et Patrick Moore, défendent cette technologie. Ils insistent également sur le fait que le nucléaire produit une énergie constante qui ne dépend pas des aléas météorologiques. James Lovelock va même plus loin en montrant que la contamination radioactive peut être une chance pour la biodiversité.

L’état des stocks d’uranium

Le nucléaire nécessite de l’uranium pour produire de l’électricité, ce n’est donc en rien une énergie renouvelable : les stocks d’uranium sont limités. Selon, l’AIEA, les stocks existants sont suffisants pour alimenter la totalité des réacteurs mondiaux pendant encore un siècle, et de nouveaux gisements pourraient être découverts. Mais c’est sans compter sur l’augmentation du nombre des réacteurs. De plus, 40 % du combustible utilisé dans les centrales nucléaires provient actuellement de stocks civils et militaires retraités. Toutefois, les réacteurs du futurs (dits de 4e génération) pourraient utiliser des combustibles plus abondants.

Il faut noter que l’extraction d’uranium peut être dangereuse tant pour les mineurs que pour l’environnement. Comme de nombreuses matières précieuses, l’uranium peut également susciter des conflits. C’est le cas au Niger où le gouvernement s’oppose aux Touaregs pour le partage de cette ressource.

Le nucléaire et la démocratie

Au vu de l’ampleur des enjeux posés par l’énergie nucléaire et des oppositions qu’elle suscite, la participation de la population aux choix semble nécessaire. Certains pays ont consulté leur population sur ce sujet, l’Italie et la Suède via des référendums. Toutefois, en France, l’engagement dans le nucléaire a été décidé par l’Etat sans consultation démocratique. Aujourd’hui encore, les détracteurs du nucléaire insistent sur le manque de transparence de la filière qui reste même soumise au secret défense sur certains points. Depuis Fukushima, nombreux sont ceux qui demandent une rediscussion démocratique des choix énegétiques. En France, Yann Arthus-Bertrand et d’autres personnalités ont appelé à un grand débat national sur ce sujet.

Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA)

Autorité de Sécurité Nucléaire (ASN)

EDF – Le nucléaire

Europe Solidaire Sans Frontières, La guerre oubliée du Niger

Greenpeace, campagne contre le nucléaire

James Lovelock, discours à Paris sur le nucléaire

 

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    • Terranew

    Bravo pour la neutralité et la justesse de l’article
    Bonjour,
    Professionnel du nucléaire et spécialiste de la question, notamment concernant les déchets et le démantèlement des installations, je tenais à vous féliciter pour la justesse de cet article.
    Il est vraiment encourageant de lire sur un site de défense de l’environnement, des éléments vrais permettant de se poser les vrais questions.
    Je résumerai cela en vous donnant ma propre « vision » du nucléaire:
    – oui le nucléaire présente des risques, désormais très faible (probabilités quasi nulles) grâce à une conception adaptée, mais dont les enjeux sont potentiellement important. Et il est clair que toute la question est liée à la « maturité » du pays qui exploite les centrales, en terme de sûreté nculéaire. Je considère le risque (d’un accident grave, non pas d’un incident mineur) en France comme quasiment égal à zéro. Ce ne serait peut être pas le cas dans un pays en voie de développement qui se lancerait dans le nucléaire sans culture et historique de sûreté nucléaire.
    – Evidemment pour des pays « aptes » (technique, ressources financières, sérieux) à gérer le nucléaire, c’est évidemment la solution magique pour limiter énormément les rejets CO2.
    – les réacteurs du futur seront peu consommateurs de ressources (meilleur usage de l’uranium, recyclage plutonium, utilisation du thorium abondant dans la nature). On peut considérer facilement que nous avons plusieurs siècles devant nous. Et tout l’enjeu sera alors de maîtriser un jour la fusion nucléaire, qui en résumant grossièrement peut être assimilée à l’énergie nucléaire infinie sans risque d’accident.
    – Concernant les déchets, on fait vraiment face à une fausse question. Il faut savoir que les déchets qui sont brandis pour faire peur à l’opinion par les plus anti-nucléaires, sont les déchets à vie longue (on parle toujours de ces déchets dangereux pour des centaines de milliers d’années). Or il représente 5 mètres cubes/an en France pour tout le parc nucléaire, et sont vitrifiés dans des matrices en verre, dont on connait la capacité à vivre des millions d’années dans perdre ses caractéristiques. Impossible donc que la contamination se disperse. Par contre il est clair que si nous vivions un mad max dans 300 ans, en perdant toute trace du stockage de déchets, ceux qui foreraient le sol (imaginons) et iraient « visiter » ces déchets, s’exposeraient à des irradiations potentiellement mortelles. On parle là d’un scénario hypothétique et touchant une poignée d’individus, et cela après un évènement faisant perdre la trace du stockage (catastrophe, holocauste…), donc bien plus grave que l’irradiation de nos trois explorateurs de stockage profond (1000 m sous terre).

    Quant à la prolifération nucléaire, il est clair que le nucléaire civil et militaire ont toujours été liés , malheureusement, leur développement ayant été intrinsèquement historiquement commun. Mais les réacteurs du futurs intègrent des protections visant à utiliser des combustibles dont la reconversion en arme est très difficile. Cela dit, tout pays sachant fabriquer son combustible nucléaire, pourrait mener des travaux en parallèle pour maîtriser à terme l’arme atomique.

    Pour avoir travailler sur des sujets NBC (Nucléaire Bactériologique Chimique), j’ai découvert que notre « hantise » de la guerre nucléaire (que je partage pour être de la génération Terminator et Films de la Guerre froide), devrait être relativisée lorsqu’on voit les dangers bien plus grands des armes chimiques (neurotoxiques) et surtout viraux (indétectables en temps réel, contrairement à la contamination qui se mesure en temps réel, par des réseaux de mesure mondiaux). Notons que les virus se transmettent entre les individus, donc voyagent, echappent à tout contrôle (pouvant revenir sur l’agresseur).

    Cela n’est en rien rassurant, mais peut être faudrait il plus s’inquiéter des armes chimiques et bactériologiques, tout faire pour les interdire, et continuer à appliquer un contrôle strict du nucléaire, qui permettrait sous conditions d’aider les pays en voie de développement à se nucléariser sans maîtriser la technique associée (achat de centrales et de combustibles à Areva, Westinghouse, etc…), et leur apporter un support en sûreté nucléaire, pour que tous bénéficient d’une énergie sans CO2 (ou presque), et relativement indépendante du cours des matières premières (pour info, 15% du prix du combustible provient du cours de l’uranium, ce qui ramené au coût du kWh, basé surtout sur l’amortissement de l’investissement de la centrale, ne représente qu’une part infime, et donc sans grand risque sur l’envolement du cours de l’U dans le futur).

    Merci encore pour cet article, et pour la patience de ceux qui m’auront lu.

    • Romain

    Les moeurs
    Bonjour,

    Juste une petite réaction sur l’article que je viens de survoler.

    Le nucléaire n’est pas une solution sur le long terme, je vous l’accorde. Cela dit tant que les mentalités n’auront pas changées (je pense aux gens qui grognent après après le bruit généré par les éoliennes ou leur esthétisme par exemple), cela reste, à mon sens, la seule solution suffisamment productrice d’énergie pour fournir nos si gourmands foyers.

    Et pourtant Dieu sait que je ne suis pas pro-nucléaire.

    • Laure

    Déchets ou matière valorisable?
    Je ne vois pas les choses comme TerraNew concernant les déchets. 5 m3/ an pour l’ensemble du parc nucléaire? Pas exactement. En 2007, EDF a confié 850 tonnes de combustible au géant Areva pour les « retraiter ». Selon les chiffres des industriels du nucléaire, 4% de ces 850 tonnes sont des déchets ultimes dont on ne sait que faire pour l’instant. Cela représente 34 tonnes de colis de déchets vitrifiés. Qu’ils ne correspondent qu’à 5 m3, je ne suis pas sûre… mais ce n’est pas le sujet de mon post.
    Que dire du reste? Il parait qu’1% du plutonium est ré-injecté dans le circuit via les combustibles de type MOX… D’abord, ce n’est pas la totalité du Pu qui est transformé en MOX et une fois brûlé une seconde fois, ce MOX représente 120 Tonnes supplémentaires de matières hautement chaudes, qu’on ne recycle pas au niveau industriel pour l’instant. On prévoit vaguement de le faire en 2020… Admettons.
    En attendant, il est stocké et n’a de « valorisable » que le nom.
    Reste 95% d’uranium dit de retraitement. Là, je trouve assez dommage qu’EDF ne nous dise pas ce qu’il en fait. En gros, il en stocke 85% dans la Drôme, soit 690 tonnes, et en envoie 15% en Russie pour le ré-enrichir… On laisse 90% des matières sur place, soit dit en passant… Après tout, le territoire russe est idéalement vaste pour servir de poubelle. Au final, après ce petit époussetage en Russie, le combustible va servir à deux réacteurs français seulement.
    On peut retourner le problème comme on veut, mais le recyclage du nucléaire s’élève à 2,5% des matières. On est loin des 96% annoncés par les industriels. Dans ces conditions, le retraitement est-il pertinent? D’autant qu’il produit plus de déchets, encore plus nocifs, que s’il n’était pas mis en oeuvre.

    • Pierre Blais

    centrales nucléaires filière sodium
    Nous n’avons plus le temps.Plusieurs grands pays(G5 plus Russie,Chine et Inde notamment)ont des prototypes de réacteurs nucléaires au sodium en service,arretés ou en construction.Le délai de 15 ans pour élaborer un prototype fiable,donc en 2025,plus 15 ans supplémentaires (2040) pour la construction et la mise en service du premier réacteur civil operationnel connecté au réseau est lamentable.L’autonomie de production d’éléctricité de 1500 ans par rapport à aujourd’hui doit d’abord etre notablemment relativisée du fait que la majorité des transports routiers sera éléctrique ainsi qu’une partie des transports maritimes ;si l’on rajoute une population stabilisée à 9 ou 10 Milliards, au développement économique et social bien plus évolué -pour une partie d’entre eux- par rapport à aujourd’hui et en tenant compte d’un développement maximal des énergies renouvelables à 20% du total énergétique mondial,il faudrait peut-etre envisager 700 à 800 ans MAXI au lieu de 1500,ce qui nous laisse quand meme une très bonne marge pour mettre au point la fusion type ITER à Cadarache,ou autre chose.Cela étant,l’élévation brutale du niveau des mers dans quelques années impose aux 9 ou 10 pays qui construisent chacun un prototype dans leur coin DE SE REUNIR pour n’en construire qu’UN SEUL,et qui marche,puis une vraie centrale opérationnelle AVANT 2025 – dernier délai pour l’Humanité – et pas 2040 car la nature ne nous laissera pas de temps supplémentaire.Les compagnies nucléaires et leurs Etats s’imaginent peut-etre qu’ils ont le temps de développer leur technologie sodium personnelle dans leur coin pour mieux pouvoir la breveter et l’exporter par la suite,et bien non 2040 c’est TROP TARD pour les humains,2030 aussi.Finalement,des fois,le Capitalisme a de mauvais cotés,le coté « profit perso d’abord » devient plus que dangereux pour l’avenir de l’Homme,d’autre part la version moderne du Capitalisme type « Société de consommation de masse » a déjà dépassé ses limites et meme les Chinois commencent à en ressentir les effets en matière de pollution,climat et agriculture alors les homo politicus perchés comme « coucou » au sommet des Etats devraient s’activer;après tout ils ont des conseillers mais il peut aussi y avoir des prédateurs à « coucou » style lobbies qui rodent autour…De toute façon,heureusement que la France(j’ai un doute sur le nom du pays)mue par son idéal des droits de l’Homme(au risque de ruiner la moitié de son armée,ce qui va ébranler l’equilibre mondial,a libéré L’Iraq car maintenant et pour l’avenir,ils auront gagné la démocratie,l’avenir va vous le démontrer,cher modérateur (je vous donne l’autorisation de couper certaines parties si besoin est).

    • Meleze

    le nucleaire change de cap en Grande Bretagne
    L’énergie nucléaire va entrer en conflit avec l’economie liberale. Jusqu’a present les constructeurs de centrale étaient aidés par l’etat. Dans presque tous les pays c’est une affaire d’etat au niveau de la surveillance du chantier au niveau de la police anti emeute au niveau des subventions au niveau des prix dirigés de l’electricité produite, au niveau des financement. Or les britanniques ont decidé de reduire a rien toutes ces aides de l’etat et de laisser au constructeur la responsabilité de A a Z de l’exploitation y compris, et c’est ce qui est nouveau le retraitement puis le stockage des dechets qui a ete depuis toujours assuré par l’armée.
    Ainsi en matière nucleaire le pollueur, producteur des dechets radioactifs, n’etait pas le payeur. L’armée qui beneficie du budget de la nation payait le stockage des déchets pour le militaire et pour le civil. C’est cela qui va cesser. Le prix de l’electricité sur le marché libre alourdi par la fin des subventions va monter. Démantelement des anciennes centrales, construction des nouvelles (les anglais en projettent 8) , garantie de la sécurité des déchets pendant une periode tres longue, garantie de l’approvisionnement en uranium tous ces facteurs devront être pris en compte dans le nouveau prix du kwh. C’est un risque considerable qui pese sur l’avenir même de la démocratie.

    • francis

    Fukushima
    Est-ce que la catastrophe de Fukushima ne va pas changer toute la donne ?

    • Delphin

    3 coeurs hors de leur cuve
    Bonjour,

    Je ne crois pas que vous ayez informé que 3 coeurs ont quitté leur cuve ?

    TRES IMPORTANT :

    « Cet entretien est très important car A.
    Gundersen est plus qu’un physicien
    nucléaire de laboratoire : Il a travaillé
    dans les centrales et de plus, il a été
    expert dans l’accident américain de
    Three Mile Island en 1978 (=
    reconnaissance officielle) .
    Arnie Gundersen est ingénieur en chef de Fairewinds Associates
    et ancien cadre dans l’industrie nucléaire. Il a été requis comme
    expert dans l’enquête de l’accident de Three Mile Island.
    Il nous livre le 3 juin son opinion sur l’état actuel et l’avenir de la
    catastrophe du Japon en répondant aux questions de Chris
    Martenson :
    (Les caractères en gras sont mes ajouts)
    1°- Présentation d’Arnie Gundersen
    Chris Martenson : Bienvenue à un autre podcast ChrisMartenson.com. Je suis votre animateur, Chris
    Martenson et aujourd’hui j’ai le privilège de m’entretenir avec Arnie Gundersen de Fairewinds
    Associates. À mes yeux, une sorte de légende vivante dans le domaine de l’ingénierie nucléaire. Il a plus
    de trente-neuf ans d’expérience dans l’industrie et la surveillance nucléaire et intervient souvent comme
    témoin expert sur les questions de sécurité nucléaire pour le gouvernement fédéral américain et le
    secteur privé.
    Depuis l’époque initiale de la catastrophe de Fukushima, Arnie et son équipe de Fairewinds, ont produit
    l’analyse la plus approfondie, mesurée, précise des développements qui s’y sont déroulés. Un exploit
    rendu encore plus difficile par l’absence fréquente d’information par TEPCO et le gouvernement
    japonais et les médias. Aujourd’hui, Arnie et moi allons parler du dernier état de la situation à
    Fukushima, qui n’est absolument pas résolue et est tout à fait inquiétante
    2°- L’initiation de l’accident : évacuer la chaleur
    d’un réacteur dont la réaction en chaîne
    nucléaire a heureusement été stoppée
    Arnie Gundersen : Eh bien, le peu de physique qui s’applique ici est que, même lorsqu’un réacteur
    s’arrête ; Il continue à dégager de la chaleur. En fait, seulement 5 % de la quantité initiale de chaleur,
    mais lorsque vous dégagez des millions de chevaux vapeur en puissance de chaleur, cinq pour cent c’est
    encore beaucoup. Il faut donc qu’un réacteur nucléaire reste refroidi, une fois arrêté.
    Maintenant, ce qui est arrivé à Fukushima, c’est ce qui s’appelle un « blackout  » de l’installation et cette
    éventualité est prévue. Cela signifie, qu’il n’y a aucune autre source d’énergie quelle qu’elle soit, sauf
    pour les batteries. Et les batteries ne peuvent pas faire tourner les gigantesques moteurs, qui sont requis
    pour refroidir le réacteur nucléaire.
    Donc le plan, c’est que lors d’un blackout de l’installation, c’est en quelque sorte que quelqu’un de
    l’extérieur fasse revenir le courant en quatre ou cinq heures. Cela ne s’est pas fait à Fukushima car le
    raz de marée, le tsunami, était si haut qu’il a submergé leurs moteurs diesel et il a submergé quelque
    chose appelé « service de l’eau 2 », mais quoi qu’il en soit, ils n’ont pas réussi à alimenter ces grandes
    pompes en énergie.
    Les conséquences négatives de l’arrosage,
    durant les premiers jours, à l’eau de mer
    Arnie Gundersen : […] Oui. L’eau de mer, comme quiconque a déjà eu un bateau sur l’océan le saurait,
    l’eau salée et l’acier inoxydable ne font pas bon ménage. L’eau salée et l’acier inoxydable à cinq cents
    degrés ne font pas du tout bon ménage.
    ( Il faut bien comprendre que la circulation d’eau en
    circuit fermé avec la même eau qui, perpétuellement,
    revient, après refroidissement, évacuer la chaleur du
    coeur radioactif, ne pouvait plus avoir lieu.
    Ils injectaient donc « à fond perdu » , environ 10 tonnes
    d’eau/heure/réacteur, d’abord de mer, puis douce.)
    (Ca continue et c’est pas prêt de s’arrêter).
    Le réacteur numéro 1 : la fusion (fonte totale) est
    officiellement reconnue
    Chris Martenson : OK, donc reprenons notre résumé. Le réacteur numéro un, il a été révélé je crois il y
    a une semaine maintenant, qu’ils ont finalement eu la révélation, que je pense certains d’entre nous ont
    eu tout seuls, qu’il y avait eu quelque chose de plus qu’une fusion partielle, peut-être même un
    effondrement complet. Quelle est votre évaluation du réacteur un et où est-il en ce moment ?
    Il est plus difficile de refroidir une masse
    compacte qu’un faisceau de crayons
    combustibles intact (surface d’échange)
    Arnie Gundersen : Quand vous voyez des explosions d’hydrogène, cela signifie que l’extérieur de la
    cuve de carburant a dépassé 2 200 degrés et l’intérieur bien plus de 3500 degrés. Le carburant devient
    fragile, il se consume, et puis il tombe dans le fond du réacteur nucléaire en mélange fondu comme de
    la lave. C’était assez clair pour beaucoup de personnes, y compris apparemment au CNRC, mais ils ne
    l’ont pas dit aux gens en mars, que cela avait eu lieu dans le réacteur un. Il s’agissait essentiellement
    d’un amalgame de lave sur le sol du réacteur nucléaire. Je dois donc l’isoler – le réacteur nucléaire – et
    ce qui est à l’intérieur d’un confinement. Il y a donc toujours une barrière de plus ici. Mais le problème
    est, que le réacteur a bouilli à sec et à l’aide de pompes à incendie reliées à l’océan, ils ont pompé de
    l’eau salée dans le réacteur. Maintenant, si cette chose était en tubes individuels, l’eau pourrait
    envelopper l’uranium tout autour et le refroidir complètement. Mais quand il s’agit d’un amalgame sur le
    sol du réacteur, on ne peut atteindre que la partie en surface et cela commencerait à le faire fondre.
    Le coeur n’est plus dans la cuve, mais dans
    l’enceinte de confinement
    Maintenant, sur ces réacteurs à eau bouillante, il y a environ soixante-dix trous dans le fond du réacteur
    par où les tiges de contrôle pénètrent et je soupçonne que ces trous étaient essentiellement le maillon
    faible qui a provoqué cette masse en fusion. Maintenant il y a 5 000 degrés au centre, et même si
    l’extérieur peut atteindre l’eau, à l’intérieur de cette masse fondue il y a 5 000 degrés. Ca fond de part en
    part et se trouve au fond de l’enceinte de confinement.
    Le « combustible » est sur la dalle de plancher
    Voilà où nous en sommes aujourd’hui. Nous n’avons plus de réacteur en réalité, juste un énorme
    autocuiseur. L’uranium fondu est au fond de l’enceinte de confinement. Il est en train de s’étaler en ce
    moment-là, parce que le plancher est plat. Et je ne pense pas qu’il passera à travers le plancher de
    béton. Il le peut progressivement, au fil du temps. Mais le mal est déjà fait, parce que le confinement est
    fissuré et il est assez évident qu’il fuit.
    A défaut, ils arrosent continuellement. Une eau
    extrêmement radioactive s’en va donc polluer la
    nature
    Vous versez donc de l’eau par-dessus. Et le plan n’a jamais été de verser de l’eau dessus et de la laisser
    s’écouler sur le fond. Ce n’est pas la meilleure façon de refroidir un réacteur nucléaire dans un accident.
    Mais vous versez de l’eau dessus et elle est en train de s’écouler sur le fond et elle s’échappe par les
    fissures dans le confinement, après avoir touché directement l’uranium et le plutonium et le césium et le
    strontium et transporte tous ces isotopes radioactifs liquides et les gaz dans l’environnement.
    Qu’en est-il du risque de re-criticité
    (redémarrage spontané de brèves réactions de
    fission par accumulation locale suffisante, dite
    « masse critique », d’uranium 235 ou de
    plutonium 238) ?
    Chris Martenson : Donc cette fusion qui s’est produite, est-ce que c’est juste une fonction de la chaleur
    de décroissance en ce moment ? Nous ne sommes pas en train de spéculer qu’il y a eu un quelconque
    point critique ou quoi que ce soit, que nous pourrions appeler une réaction nucléaire – c’est juste la
    chaleur de la désintégration des isotopes qui sont dedans provenant de l’activité nucléaire préalable –qui
    sont justement en décomposition et qui dégagent cette chaleur. C’est suffisant pour atteindre 5 000
    degrés ?
    C’est exclu pour les magma 1 et 2 (4 à 5 %
    d’uranium 235, c’est insuffisant pour que des
    masses rassemblées atteignent la taille critique
    dans un magma étalé)
    Arnie Gundersen : Oui, une fois que l’uranium fond en un amalgame en ces faibles enrichissements, de
    quatre ou cinq pour cent, cela ne peut pas donner une nouvelle criticité. Si une criticité se produit sur le
    site – et il pourrait y en avoir une, parce qu’il y a encore de l’iode 131, ce qui est une bonne indication –
    il ne vient pas du coeur de l’unité 1 et il ne vient pas du coeur de l’unité 2, parce que ces deux là sont des
    blocs fondus dans le fond de l’enceinte de confinement.
    Des « masses critiques » peuvent encore se
    former dans l’unité 3 et dans les piscines de
    refroidissement de coeurs « usés » stockés
    dedans
    Où en est l’unité 3 dans cette histoire ?
    Arnie Gundersen : Il est possible que l’unité 3 n’ait pas fondu de part en part, et cela signifie qu’une
    certaine partie du combustible git sûrement sur le fond, mais elle n’a peut être pas fondu de part en part
    et une certaine partie du combustible peut encore ressembler à du combustible, même s’il est
    certainement fragile. Et il est possible que lorsque le combustible est dans cette configuration, vous
    pouvez obtenir une nouvelle criticité.
    ( note personnelle : les opérateurs ajoutent du bore à
    l’eau injectée pour annihiler tout redémarrage éventuel
    de réactions de fission)
    Il est également possible dans n’importe lequel des bassins de combustible, un, deux, trois et quatre
    bassins, que vous puissiez avoir là aussi, une criticité. Donc il y a eu suffisamment d’indications élevées
    d’iode, qui me portent à croire qu’une des quatre piscines de combustible ou le réacteur de l’unité 3 est
    en fait, se remet de temps en temps en route de lui-même, puis il arrive à un point où il devient
    tellement chaud, qu’il arrête de lui-même et ce sont en quelque sorte des cycles. Il respire en quelque
    sorte, si vous voulez.
    Qui dit nouvelle (brève, car l’explosion locale
    disperse l’uranium fissionnant) réaction de
    fission, dit nouveaux produits de fission !
    Chris Martenson : Exact, donc quand il fait cette respiration, elle génère certainement beaucoup de
    chaleur par le processus de fission et puis bien entendu, il génère plus d’isotopes à désintégrer et
    contribue à la chaleur de la décroissance à ce moment-là. Quelle est votre évaluation, si ce genre de
    respiration se poursuit, ressemblant à une petite poche à l’intérieur d’une des géométries qui existe, qui
    permettrait encore à la fission de se faire, ou pourriez-vous imaginer qu’il s’agit d’une quantité assez
    importante ou combien pensez-vous qu’il peut se produire ?
    Arnie Gundersen : Je pense que c’est une quantité relativement importante – peut-être un dixième du
    coeur du réacteur nucléaire redémarre et puis s’arrête à nouveau puis redémarre et s’arrête à nouveau. Et
    c’est une charge supplémentaire de chaleur ; vous n’êtes pas préparé à vous débarrasser d’un dixième de
    la chaleur d’un réacteur nucléaire en l’arrosant d’eau par au-dessus.
    Une cuve 3 fragilisée par corrosion de son acier
    Maintenant, l’unité 3 a un autre problème et le CNRC l’a mentionné hier pour la première fois et il se
    réfère à cette eau salée et son effet sur le fer. Ils ont peur que le fond du réacteur se brise, littéralement
    jusqu’à s’échapper littéralement et tout détremper. Parce que maintenant, c’est chaud et du sel s’est
    déposé dessus et il est dans des conditions idéales pour la corrosion. La grosse crainte pour l’unité 3,
    c’est donc qu’elle se brise par le fond et que tout ce qui y reste, ce qui pourrait être le coeur tout entier,
    pourrait s’en échapper soudainement. Et si cela se produit, il pourrait se produire ce qu’on appelle
    une »explosion de vapeur », et il y a peut-être une chance sur cent. Je ne veux pas que vos auditeurs
    pensent que cela va se passer demain, mais si le noyau se fracture vous aurez une explosion de vapeur,
    mais nous ne sommes pas convaincus que le noyau va se briser. Et c’est une explosion violente
    d’hydrogène comme celle à laquelle nous avons déjà assisté.
    La deuxieme explosion à laquelle on a assisté pourrait
    être une explosion de criticité vaporisant l’eau
    environnante (« explosion vapeur »)
    Chris Martenson : Le réacteur 3 m’a pris de court quand il a explosé, parce que ce que j’ai vu là de mes
    propres yeux, c’était l’expulsion dirigée vers le haut d’une très haute énergie, qui semblait
    complètement différente de ce que j’ai vu, lorsque l’unité 1 a été soufflée. Vous parlez de – est-ce que
    c’est ou je sais que vous avez postulé dans le passé que vous pensez que cela aurait pu être –quel est le
    nom pour ça une « prompte » criticité ?
    Arnie Gundersen : Je l’ai appelé une « criticité rapide », qui a créé une détonation et les ingénieurs font
    la différence – dans les deux cas, ce sera une grosse explosion. Mais la violence de l’explosion de l’unité
    3, et j’ai fait quelques calculs pour montrer que, la vitesse à laquelle la flamme a traversé pour propulser
    les particules aussi loin que celle-ci a projeté les particules – la vitesse de l’onde de choc devait être de
    plus de mille miles à l’heure. C’est une détonation, où ‘onde de choc elle-même peut causer des
    dommages incroyable et cela ne peut arriver, que si nous avions l’une des ces explosions de vapeur sur
    le fond du réacteur de l’unité 3– vous pourriez en avoir une autre à tout moment.
    Comment prévenir cela ?
    Chris Martenson : De toute évidence, ce n’est pas une bonne chose si cela se produit. Que peuvent-ils
    faire à ce stade, si c’est une préoccupation qu’ils ont – cela me semble très difficile, parce que s’il s’avère
    qu’un excès de chaleur est généré, parce que nous avons encore cet événement de re-criticité de
    respiration en cours, mais pour une raison quelconque disons que le coeur du réacteur trois est plutôt
    chaud. Que peuvent-ils vraiment faire à part d’essayer simplement d’y déverser de l’eau et de croiser les
    doigts ?
    Arroser massivement, avec le risque, en cas de
    nouvelle réplique très forte, de voir l’ensemble
    alourdi s’effondrer
    Arnie Gundersen : Eh bien, c’est deux des trois choses qu’ils doivent faire. L’autre, c’est qu’ils peuvent
    inonder, s’ils peuvent l’inonder de l’extérieur – en d’autres termes, placer de l’eau à l’extérieur de
    l’autocuiseur, ainsi qu’à l’intérieur de l’autocuiseur. Ils seront capables de supprimer plus de chaleur de
    cette façon et prévenir la défaillance brutale de la cuve de pression. Mais vraiment, c’est juste en
    espérant pouvoir verser assez d’eau dessus. Et l’autre chose de ce qui est et qui a trait également à
    l’unité 4, c’est un événement sismique. Si vous mettez trop d’eau dans ces réacteurs, ils deviennent
    lourds, et ils ne sont pas destinés à résister lorsqu’ils sont lourds – avec des dizaines de tonnes d’eau
    supplémentaire en eux. Ainsi, ils ne sont vraiment pas faits pour tenir. Nous allons dire, qu’il y a une
    sévère réplique, alors l’unité 3 et l’unité 4 sont en réel danger. Et si vous vous souvenez du séisme de
    Sumatra, qui était un neuf plus il y a trois ou quatre ans. La plus grande réplique a eu lieu trois mois
    après et elle était de huit six, ainsi, même si nous sommes à deux mois de plus, si l’événement de
    Sumatra est indicatif, les répliques sont toujours possibles.
    Et le réacteur 4, qu’en est-il ?
    Chris Martenson : Exact et donc vous avez mentionné l’unité 4 puis, comme courant également ce
    même danger. J’ai pensé que pour cette unité quatre, le noyau était sorti et qu’il y avait un peu d’eau
    dans le bassin. Quelle est la préoccupation pour l’unité quatre à ce stade ?
    Son coeur venait juste (= plus radioactif) d’être
    placé dans la piscine de stockage de
    combustibles usés à côté.
    Si cette piscine – « à l’air libre » s’asséchait, le
    coeur en feu relarguerait une énorme quantité
    d’aérosols et de poussières radioactives
    Arnie Gundersen : Vous avez tout à fait raison et il n’y a aucun réacteur en fonctionnement là. Tout a
    été sorti et a été mis dans le bassin de combustible irradié. Mais cela signifie, qu’il n’y a aucun
    confinement non plus, donc tout le bassin de combustible irradié est littéralement visible. Quand ils font
    ces passages en hélicoptère, vous pouvez regarder vers le bas dans ce bâtiment dont il ne reste que la
    coquille et voir le carburant dans le bassin de combustible irradié. Il est encore relativement chaud, car
    il a seulement été fermé en novembre. Il reste encore beaucoup de chaleur de décroissance dans ce
    bassin.
    Brookhaven National Labs a fait une étude en 1997, et a dit, que si un réservoir de « carburant » est à
    sec et prenait feu, il pourrait provoquer cent quatre-vingt sept mille morts. C’est une grande
    préoccupation et probablement la plus grande préoccupation.
    Je sais que le président du CNRC, a déclaré que la raison pour laquelle il a dit aux Américains
    d’évacuer un rayon de cinquante miles, était qu’il avait peur que l’unité 4 s’enflamme, ce bassin de
    carburant exposé se volatiliserait en dégageant plutonium, uranium, césium et strontium. Et si l’étude de
    Brookhaven est crédible, cela pourraient tuer plus de cent mille personnes

    Delphin (pour la copie)

    • Delphin

    nucléaire fausse alternative au CO2
    Bonjour,

    Terranew, qui se présente comme professionnel du nucléaire et spécialiste de la question réaffirme le nucléaire comme alternative au CO2 des énergies de combustion.
    ————————————————————————————————————————————————–
    Il tirerait profit à consulter, par exemple, Gobal Chance, ou Jérémy Rifkin, ou Corinne Lapage, voire l’Agence Internationale de l’Energie :
    —————————————————————————————————————————————————
    Près de 80% de L’ELECTRICITE que nous produisons est d’origine nucléaire, pas de L’ENERGIE que nous produisons.
    Nous consommons d’abord du pétrole, du gaz ,du bois , du charbon , de l’électricité non nucléaire etc.
    —————————————————————————————————————————————————————-
    Au fait, quelle part de l’énergie utilisée en France représente l’électricité nucléaire ?

    Si on considère l’énergie finale, celle qui parvient finalement réellement à l’utilisateur (« à sa porte »),donc finalement la seule utile, l’électricité nucléaire, une fois déduits les 60% minimum de perte de rendement à l’unité de production et les > 8% de pertes en ligne (centrales = longues distances),ne représente d’après GLOBAL CHANCE, que 14% de toute l’énergie FINALE que nous consommons.
    —————————————————————————————————————————————-
    L’Agence Internationale de l’Energie (AIE) dit, elle, 17% ( source : Le Monde Diplomatique)

    Source : GLOBAL CHANCE : Benjamin Dessus, ingénieur et économiste (ex EDF), Bernard Laponche, polytechnicien, docteur es sciences et en économie de l’énergie…
    —————————————————————————–
    Conclusion : 15 % ! le nucléaire est une fausse solution au réchauffement consécutif à notre folie productiviste.
    ———————————————————————————————————————-
    Nous dépendons d’ailleurs beaucoup plus que les allemands du pétrole (49% contre 36%).
    ———————————————————————————————
    Amicalement,
    Delphin

    • Sortirdunucleaire75.org

    Sortirdunucleaire75.org
    8 juillet 2011: Meeting d’athlétisme sponsorisé par Areva
    Arrestations arbitraires pour empêcher un tractage

    http://www.facebook.com/media/set/?set=a.187389924647609.53331.163293117057290

    • olga

    sécurité
    Et si on commençait par parler des mines d’uranium qui ne nous assure en aucun cas une indépendance énergétique?
    http://www.lapagedolga.goldzoneweb.info/energie/nucleaire/nucleaire.html
    cordialement

    • Benjamin

    Comparatif prix électricité
    Le prix de l’électricité n’est pas moins cher avec beaucoup de nucléaire.

    Voir ce comparatif > http://energeia.voila.net/electri/taux_nucle_prix.htm

    C’est le prix hors taxes qui se rapproche du prix sortie usine, les taxes étant très variables d’un pays à l’autre.

    Les pays sans nucléaire ont parfois l’électricité la moins chère !

    • Philippe BOULLEY

    Energie électrique et Fusion nucléaire contrôlée
    De tous les commentaires lus, un seul évoque la posibilité de fournir de l’électricité mettant en oeuvre la fusion thermonucléaire. Il s’agit du projet international ITER en cours de développement à Cadarache en France. La voie poursuivie est celle du confinement magnétique. Il existe pourtant une autre voie dérivant d’aiileurs de l’application militaire de l’atome, qui est celle de la fusion nucléaire obtenue par confinement inertiel. Cette approche met en ouevre la compression et le chauffage d’un milieu fusible (deutérium + tritium) par l’action sychrone de muliples faisceaux laser de puissance. Cette voie est en cours de développement au Lauwrence Livermore National Laboratory en Californie dans le cadre du Nation Ignition d’ailleurs à des travaux français cèdés sur leur demande aux Etats Unis en 1967, et ne s’est jamais arrêtée. A en croire les scientifiques américains, la démonstration de la fusion thermonucléaire contrôlée devrait être acquise dès la fin de l’année 2012. Si celà se réalise, les américains ont dans leurs cartons les plans d’une centrale de production de 400 Mw por 2020 et une centrale de puissance de 1500 Mw pour 2030.
    Il est démontré que ce type de production d’énergie est « propre » et que la quantité déchets nucléaires ultimes est extrêmement faible et parfaitement maitrisable. Cerise sur le gateau, ce type de réacteur est susceptible de brûler les déchets nucléaires issus des réacteurs à fission.
    Je trouve particulièrement choquant, qu’en France nulle autorité ne fasse état de cette possibilité. Pourtant l’information existe sur le site Internet du LLNL qui diffuse mensuellement les résultats de son programme expérimental sur le NIF.
    Il n’estas trop tard pour prendre le train, d’autant que dans ce domaine la France n’a pas à rougir puisqu’elle développe une installation silmilaire au CASTA dans les environs de Bordeaux. Il s’agit du Laser MégaJoule (LMJ). Malheureusement cet instrument est pour l’instant réservé à des applications militaires dans le cadre de la Simulation des Armes Nucléaires.
    Pour teminer, il faut parler aussi du projet européen HiPER, qui s’inscrit directement dans la suite du NIF. Mais la aussi silence complet des autorités de notre pays.

    • Wavreski P

    Energie propre
    Et toujours pas un mot,sur ce qui ce passe en Italie depuis des mois!!.
    Je veux parler de :La fusion froide bien sur!!!…..
    Tapez:fusion froide.com (Toutes les infos sur cette affaire EXPLOSIVE!)

    Cordiales Salutations

    • ajpgte

    http://sortirdunucleaire.secondes.info/
    Je suis actuellement étudiant en IUT Génie Thermique et Energie, J’ai pour devoir de concevoir un blog sur le nucléaire. Je vous convie donc tous a aller regarder mon site :

    http://sortirdunucleaire.secondes.info/

    • Jeannin

    On peut supprimer le nucléaire
    — Le nucléaire, c’est seulement 10 à 11% de la production d’électricité mondiale.

    — L’électricité, c’est seulement 20% du total mondial des gaz à effet de serre.

    — Ensuite : – http://energeia.voila.net/nucle/sans_nucleaire_co2.htm

    — Si l’on remplace toutes les centrales nucléaires par des centrales à gaz, cela n’augmente que de 2% la production des gaz à effet de serre.

    — Si on les remplace par des énergies renouvelables, c’est 0% de GES en plus.