La deuxième espèce la plus pêchée au Costa Rica par les pêcheurs à la palangre est la tortue olivâtre, pourtant classée vulnérable sur la liste rouge de l’IUCN (Union pour la conservation de la nature).
Près de 700 000 tortues olivâtres ont ainsi été pêchées entre 1999 et 2010 au large du pays selon une étude parue dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology. Pourtant celles-ci ne sont pas visées par les pêcheurs à la palangre : ils recherchent plutôt les mahi mahi également connus sous le nom de dorade coryphène. Près de 80% des tortues sont ainsi relâchées par les pêcheurs. Toutefois, il est impossible de savoir quelles conséquences ces prises peuvent avoir sur la conservation de cette espèce. Selon Dr James Spotila, en charge de l’étude, « les hameçons rouillés peuvent tout à fait transmettre des maladies aux tortues et personnes ne peut en connaître les conséquences exactes car personne ne peut suivre ces tortues sur le long terme ». Les tortues olivâtres ne sont pas les seules victimes de cette pêche, plus de 23 000 tortues vertes ont également été remontées sur la même période de temps.
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