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Forte vague de suicides dans une tribu indigène du Brésil

During the closing ceremony of the forum, an indian of Guarani descendacy reads a newspaper about the Global Social Forum in a class room of the the medical faculty, Buenos Aires 24 August 2002. The participants of the forum decided to take a series of actions against the implementation of the Free Trade Treaty(ALCA) in Latin America. The particpants set forth the plan of organizing a march against the treaty. The march will take place in April 2003 when the presidents of member nations of the treaty will meet. AFP PHOTO/Fabian GREDILLAS Un indígena de origen guaraní lee un periódico sobre el Foro Social Mundial antiglobalización en el aula magna de la Facultad de Medicina, en Buenos Aires el 24 de agosto de 2002, en la jornada de clausura de este evento. Los participantes del Foro decidieron una serie de acciones contra la implementación en América Latina del Área de Libre Comercio de las Américas (ALCA), informaron sus organizadores. En multitudinaria asamblea, los participantes sentaron las bases de una campaña de resistencia al ALCA que incluye una marcha para abril de 2003 en el país donde se reúnan los presidentes de las naciones que integrarán el tratado comercial impulsado desde Washington. El objetivo es "difundir las terribles consecuencias del proyecto ALCA para Argentina y la región", aseguraron los organizadores en una declaración pública. AFP PHOTO/Fabian GREDILLAS
Un indien Guarani en Argentine © AFP PHOTO/Fabian GREDILLAS

Chez les membres de la tribu des Guarani-Kaiowá au Brésil, le taux de suicide est 34 fois plus important que dans le reste de la population brésilienne.  Cette tribu du sud du Mato Grosso compte 31 000 membres, est menacé par les fermiers et les  éleveurs  qui les ont dépossédés de leurs terres. Les Guarani font donc face à de nombreux problèmes comme la pauvreté et l’alcoolisme. En moyenne, une personne met fin à ses jour chaque semaine.  Pour 2012,  56 suicides ont été dénombrés. Dans un communiqué de presse du 9 octobre, à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale, Survival International rapporte les propos de  Rosalino Ortiz, un Guarani : « Les Guarani se suicident car nous n’avons plus de terre. Autrefois nous étions libres, mais aujourd’hui nous ne le sommes plus. Alors nos jeunes pensent qu’il ne leur reste plus rien. Ils s’assoient et pensent, ils se perdent et se suicident ». Les Guarani ne disposent plus de terres clairement délimitées et vivent désormais dans des camps.« Ces suicides sont un rappel brutal et déchirant de la dévastation que provoque pour les peuples indigènes le vol de leurs terres. Malheureusement, les Guarani ne sont pas un cas isolé – les peuples indigènes à travers le monde souffrent souvent d’un taux de suicide plus élevé que la population nationale. Le soi-disant ‘progrès’ détruit fréquemment les peuples indigènes, mais dans ce cas précis, la solution est claire : il faut démarquer les terres guarani avant que d’autres vies innocentes ne soient perdues », rappelle Stephen Corry, directeur de Survival International.  En Argentine, leurs droits sur leurs terres a été reconnu fin 2012.

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