En Alberta au Canada, les grizzlis semblent tirer profit du changement climatique.
Le biologiste Canadian Scott Nielsen de l’Université d’Alberta a étudié la population de grizzlis de la région des rocheuses pendant 10 ans. Selon lui, ces animaux bénéficient des effets du changement climatique. En effet, des températures plus clémentes, un accès plus facile à la nourriture et des perturbations forestières plus nombreuses permettent aux grizzlis des rocheuses de se constituer des réserves de graisses plus importantes. La période d’hibernation passée, les grizzlis qui ont accumulé plus de réserve avant l’hiver sont ainsi capables de se reproduire plus facilement, note Phys.org.
Selon Scott Nielsen, « la règle est simple : plus l’animal est gras, mieux il se porte ».
Les grizzlis menacés en Alberta
Le grizzli est un animal considéré par l’Etat d’Alberta, comme une espèce menacée. En interprétant mieux les variations de leur taille corporelle, les scientifiques pourront comprendre les limites qui s’opposent à la croissance de leur population et ainsi instaurer des stratégies de conservation adaptées. Le réchauffement du climat ne semble en tout cas pas être un facteur limitant pour cette espèce, au contraire. Des températures plus élevées rallongeraient la saison de croissance des grizzlis et la période pendant laquelle ils ont la possibilité de s’engraisser.
Nielsen rappelle à l’occasion de la parution de sont étude dans le journal Bio Med Central que « l’habitat d’origine des grizzlis s’étendait jusqu’au sud du Mexique et on en trouve encore aujourd’hui dans le désert de Mongolie ».
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