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Australie: les poissons rendus léthargiques par l’augmentation des températures

Barrière de corail, Queensland, Australie (17°01’ S - 146°10’ E). © Yann Arthus-Bertrand / Altitude
Barrière de corail, Queensland, Australie (17°01’ S - 146°10’ E). © Yann Arthus-Bertrand / Altitude
Barrière de corail, Queensland, Australie (17°01’ S - 146°10’ E). © Yann Arthus-Bertrand / Altitude

En Australie, l’augmentation des températures entraine une baisse d’activité chez les poissons qui vivent le long de la Grande Barrière de Corail. Or, s’ils s’arrêtent de nager, c’est la mort assurée.

Pour les poissons, être en activité et nager est une question de survie. Ils nagent pour se déplacer, bien sûr, mais également pour se nourrir, se reproduire et échapper aux attaques de leurs prédateurs. S’ils s’arrêtent de nager, c’est la mort assurée, selon Terra Daily.

Or, plus il fait chaud, moins les poissons se déplacent. C’est en tout cas ce que semble penser des chercheurs de l’Université de James Cook en Australie. En étudiant la loche saumonée – une espèce commercialement importante dans cette région du globe – le Dr Johansen et son équipe ont effet mis en évidence l’impact d’une augmentation des températures sur l’activité des poissons et les conséquences que cette augmentation pourrait avoir pour leur futur. Car en étant léthargiques, les poissons ne se déplacent moins. Ils ne se nourrissent donc moins, grandissent moins, ne se reproduisent plus et deviennent plus vulnérables aux attaques de leurs prédateurs.

Mais, au nord de la Grande Barrière, une population de loche saumonée semble mieux réagir aux fortes chaleurs et être plus active. Les chercheurs pensent que cette population a su s’adapter au réchauffement. Même si l’espèce n’est pas menacée, pour le moment, l’enjeu est de taille puisque que cette pêcherie est l’une des plus importante de toute la zone du sud est du Pacifique.

« Pour assurer le future de cette pêcherie, il est important de comprendre l’action du réchauffement sur l’espèce afin d’établir des stratégies de management adaptées », note le Dr Johansen.

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