La gendarmerie nationale a procédé ce matin à plusieurs arrestations simultanées dans le sud de la France dans le cadre de la mise sur le marché de viande de cheval impropre à la consommation.
L’affaire a débuté il y a quelques mois lorsque la gendarmerie a reçu des informations quant à la non conformité de certains stocks de viande de cheval commercialisés dans le sud de la France, l’Espagne et l’Italie. Pointée du doigt, la Narbonnaise des viandes – société de négoce de viande de chevaux – aurait frauduleusement mis sur le marché de la viande impropre à la consommation humaine. Elle aurait ainsi racheté à moindre coût des animaux à des grands groupes pharmaceutiques, dont Sanofi-Pasteur, et falsifié leurs documents pour revendre les animaux à des abattoirs dont les produits sont destinés à la consommation humaine. Selon Le Monde, « d’autres chevaux, issus de centres équestres ou de particuliers, traités avec des anti-inflammatoires et des antibiotiques, donc illicites à la consommation, ont également été remis dans la chaîne alimentaire ». Si les documents de traçabilité de ces animaux portaient bien la mention « abattage interdit pour la consommation humaine », ces derniers ont, semble-t-il, été falsifiés par les trafiquants.
Selon le Monde, le ministre délégué à l’agroalimentaire, Guillaume Garot, a déclaré qu’il est impossible « à ce stade » de savoir si le trafic a mis en péril la santé des consommateurs.
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