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L’invasion de poissons-lions pourrait finalement être stoppée dans les Caraïbes

Poisson lion. © AFP PHOTO / HO / GIL WOOLLEY / TIMOR-LESTE DIVE PHOTO COMPETITION
To go with Lifestyle-Timor-tourism-diving-photography,FEATURE by Stephen Coates HANDOUT RESTRICTED TO EDITORIAL USE NO SALES FOR EDITORIAL, MARKETING USE OR ADVERTISING CAMPAIGN - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / HO / GIL WOOLLEY / TIMOR-LESTE DIVE PHOTO COMPETITION" This handout photo taken on October 13, 2010 and released October 21, 2010 by the Timor-Leste Dive Photo Competition shows a Lion fish. Around 30 mainly amateur photographers took part in East Timor's inaugural scuba photo competition from October 11 to 15, President Jose Ramos-Horta's latest project to kick-start tourism in his tiny, fragile state. AFP PHOTO / HO / GIL WOOLLEY / TIMOR-LESTE DIVE PHOTO COMPETITION
Poisson lion. © AFP PHOTO / HO / GIL WOOLLEY / TIMOR-LESTE DIVE PHOTO COMPETITION

Arrivé il y a plus de 30 ans dans les Caraïbes, le poisson-lion a depuis éradiqué 95 % des espèces natives de la région. Pour la première fois, des chercheurs américains ont trouvé une solution pour freiner la croissance de la population de cette espèce invasive.

Car le poisson lion est un ennemi redoutable. Avec ses piques venimeux,il ne connaît aucun prédateur et les pêcheurs qui le remontent dans leurs filets ne le consomment pas de peur de s’intoxiquer. Il se nourrit de presque tout ce qui est plus petit que lui : poissons, crevettes, crabes et poulpes et il est capable de survivre à de longues périodes de jeunes ce qui lui donne un avantage sur les autres populations de poissons. Il occupe désormais dans l’Atlantique une zone aussi large que celle des Etats-Unis, note Phys.org.

Jusque récemment, la croissance de sa population semblait inarrêtable. Mais des chercheurs de l’Université de l’Oregon pensent désormais tenir une solution. Faute de pouvoir éradiquer le poisson-lion, ils se sont demandés s’il était possible de permettre aux populations natives de cohabiter pour se restructurer. Des projets pilotes ont donc été mis en place sur 24 récifs coralliens aux Bahamas : les chercheurs ont maintenu la population de poissons-lions en-dessous d’un seuil critique. Ce qui a permis aux populations natives de se reconstituer à plus de 50 %.

Cette étude est ainsi la première à démontrer qu’une réduction de la population d’une espèce invasive – sans une éradication complète – permet une régénération des populations d’espèces natives, à condition d’atteindre un certain seuil. Certaines espèces, comme le mérou ou le vivaneau, particulièrement importantes à l’économie locale ont ainsi pu récupérer à près de 70 %. La question est désormais de comment trouver les financements pour mettre en oeuvre cette stratégie à grande échelle.

3 commentaires

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  • Comment font ils pour réduire la population de poissons lions ?i

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