L’uniformisation des habitudes alimentaires nuit à la planète

L’homogénéisation des habitudes alimentaires conduit à une diminution de la diversité des plantes cultivées dans le monde.  « Depuis 50 ans, nous observons un changement et une convergence des régimes alimentaires au niveau mondial. Ils se ressemblent de plus en plus ; nous appelons cela le régime globalisé. Celui-ci repose sur quatre grandes cultures : le blé, le riz, la pomme de terre et le sucre », explique Colin Khoury, chercheur à l’International Center for Tropical Agriculture. Le spécialiste attire l’attention sur les risques d’une telle uniformisation des cultures alimentaires, tant pour la santé que pour la sécurité alimentaire, rapporte la BBC.

Standardisation des régimes alimentaires en marche dans le monde

Le blé est entré dans l’alimentation de 97,4 % des pays étudiés (90,8 % pour le riz). Entre 1961 et 2009, la consommation de soja a augmenté de 284 %, celle de tournesol de 246 % et celle d’huile de palme de 173 % (le WWF a publié un rapport sur l’essor du soja depuis 50 ans). Dans le même temps, la consommation de patates douces et de millet s’est réduite de 45 %, et de 52 % pour le sorgho.

Menace sur la sécurité alimentaire

Moins diverses, les variétés cultivées sont plus vulnérables aux ravageurs ou aux autres menaces.  De plus, en cas de mauvaise récolte, la sécurité alimentaire de plus de personnes est menacée, rappelle l’étude de l’International Center for Tropical Agriculture publiée dans la revue PNAS.  Cette étude, qui s’intéresse à l’évolution des consommations alimentaires dans le monde entre 1961 et 2009 rappelle que ces cultures ont permis de réduire la faim dans le monde. Mais les chercheurs pointent également le fait qu’elles posent désormais des problèmes sanitaires en favorisant le diabète et les maladies cardiaques.

4 commentaires

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  • […] L’homogénéisation des habitudes alimentaires conduit à une diminutionde la diversité des plantes cultivées dans le monde. « Depuis 50 ans, nous observons un changement et une convergence des régimes alimentaires au niveau mondial. Ils se ressemblent de plus en plus ; nous appelons cela le régime globalisé. Celui-ci repose sur quatre grandes cultures : le blé, le riz, la pomme de terre et le sucre », explique Colin Khoury, chercheur à l’International Center for Tropical Agriculture. Le spécialiste attire l’attention sur les risques d’une telle uniformisation des cultures alimentaires, tant pour la santé que pour la sécurité alimentaire, rapporte la BBC.  […]

  • L’uniformisation ou la standardisation (alimentaire) est un vrai risque pour notre monde futur. Notre philosophie doit être au contraire sur le modèle de la biodiversité, ce qui n’empêche pas de croire en des valeurs fortes par ailleurs. De la même façon que les monocultures, de céréales, de palmiers à huile, de fruits et légumes (tomates en grappes, salades iceberg, poires doyenné, de pommes golden,etc…), d’arbres (marroniers, platanes, hêtres,…),etc entrainent des possibilités importantes d’épidémies et un appauvrissement des sols et de la biodiversité, la ‘mono-alimentation’ peut entraîner une moindre résistance aux virus, aux bactéries et microbes ainsi que des carences alimentaires. Défendre qu’une idée, sans ouverture aux autres, conduit à la dictature et au non respect d’autrui. cette standardisation répond bien souvent aux demandes des consommateurs et permet des économies d’échelle,de moyens non négligeables, cependant la( bio)diversité est l’une de nos meilleures stratégie par exemple pour résister aux maladies de toute sorte, les cancers en premier lieu. c’est exactement le même processus que pour les investissements « nepas mettre tous ses oeufs dans le même panier » un mono-investissement est trés risqué. Cette diversité alimentaire peut être aussi source de curiosité, d’enrichissement culturel et gustatif, et répond beaucoup mieux à notre diversité sociologique. Parceque c’est utile, plus sain, plus économique, plus durable, battons nous pour garder notre diversité et lutter contre l’uniformisation.

  • […] L'homogénéisation des habitudes alimentaires conduit à une diminution de la diversité des plantes cultivées dans le monde. « Depuis 50 ans, nous observons un changement et une convergence des régimes alimentaires au niveau mondial. Ils se ressemblent de plus en plus ; nous appelons cela le régime globalisé. Celui-ci repose sur quatre grandes cultures : le blé, le riz, la pomme de terre et le sucre », explique Colin Khoury, chercheur à l’International Center for Tropical Agriculture. Le spécialiste attire l’attention sur les risques d’une telle uniformisation des cultures alimentaires, tant pour la santé que pour la sécurité alimentaire, rapporte la BBC.Standardisation des régimes alimentaires en marche dans le mondeLe blé est entré dans l’alimentation de 97,4 % des pays étudiés (90,8 % pour le riz). Entre 1961 et 2009, la consommation de soja a augmenté de 284 %, celle de tournesol de 246 % et celle d’huile de palme de 173 % (le WWF a publié un rapport sur l’essor du soja depuis 50 ans). Dans le même temps, la consommation de patates douces et de millet s’est réduite de 45 %, et de 52 % pour le sorgho.Menace sur la sécurité alimentaireMoins diverses, les variétés cultivées sont plus vulnérables aux ravageurs ou aux autres menaces. De plus, en cas de mauvaise récolte, la sécurité alimentaire de plus de personnes est menacée, rappelle l’étude de l’International Center for Tropical Agriculture publiée dans la revue PNAS. Cette étude, qui s’intéresse à l’évolution des consommations alimentaires dans le monde entre 1961 et 2009 rappelle que ces cultures ont permis de réduire la faim dans le monde. Mais les chercheurs pointent également le fait qu’elles posent désormais des problèmes sanitaires en favorisant le diabète et les maladies cardiaques.  […]

  • ben voila le futur résultat suite aux décisions des « grosses têtes  » vides du minimum de raisonnement
    laissez nous tranquilles , encore une fois allez vous faire soigner

Cyril Moulin, président de Bio Équitable en France à propos de la crise agricole et du Mercosur : « un plan social qui ne dit pas son nom et qui va se révéler dramatique pour notre souveraineté alimentaire »

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