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41,8 millions de tonnes d’e-déchets ont été jetées en 2014

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Décharge de matériel électroménager à Aspropyrgos, Attique, Grèce (38°02’ N – 23°35’ E). © Yann Arthus-Bertrand/Altitude
Décharge de matériel électroménager à Aspropyrgos, Attique, Grèce (38°02’ N – 23°35’ E). © Yann Arthus-Bertrand/Altitude

Un nouveau rapport des Nations Unies évalue la quantité d’e-déchets à 41,8 millions de tonnes pour 2014, dont un tiers provient des Etats-Unis et de la Chine. Les déchets d’équipements électriques et électroniques proviennent des équipements électroménagers, informatiques et d’autres appareils électriques mis au rebut.

Jamais le monde n’en a autant jeté, constate l’Université des Nations Unies (UNU) qui publie ces chiffres. Au niveau mondial, leur répartition est la suivante :

  • 12.8 million de tonnes de petits équipements comme des des aspirateurs, des micro-ondes, des grille-pain, des rasoirs électriques ou encore des appareils photos.
  • 11.8 million de tonnes de gros électroménager : machines à laver, sèche-linge, ou encore des panneaux solaires.
  • 7 million de tonnes de climatiseurs
  • 6.3 million tonnes d’écrans en tout genre
  • 3.0 million de tonnes de petits équipements informatiques comme des claivers, des souris, des imprimantes…
  • 1.0 million de tonne de lampes.

S’ils pouvaient être entièrement retraités, ces déchets rapporteraient 52 milliards de dollars en matières premières. En effet, l’UNU estime qu’ils contiennent 16 500 tonnes de fer, 1900 de cuivre et 300 d’or. Toutefois, leur retraitement nécessite des précautions puisqu’une partie de ces produits peuvent s’avérer toxiques ou polluants comme les gaz réfrigérants nocifs pour la couche d’ozone. A l’heure actuelle, seul un sixième de ces déchets est retraité.

En France, ces e-déchets sont aussi connus sous le sigle DEEE pour déchets d’équipements électriques et électroniques. Ils doivent normalement être recyclés. En France, pour 2013, selon l’ADEME, 478 901 tonnes de DEEE ont été collectées.

5 commentaires

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    • damien

    Il est temps de de mettre un arrêt à l’obsolescence programmée des produits manufacturés. Du matériel « high tech » qui lâche après 6 mois ce n’est pas normal. Par conséquent pourquoi ne pas mettre en place un système qui pénalise les entreprises qui vendent de la camelote ?

      • peclairet

      J’ai une idée : arrêtons d’acheter du matériel high tech si nous savons qu’il lache au bout de 6 mois 🙂

      Soyons honnêtes, ce matériel se retrouve plus fréquemment sous forme de déchets non pas suite à une panne au bout de 6 mois ( la garantie est au minimum d’un an dans nos pays ) que de notre volonté de changer de matériel pour avoir du plus récent ET le faible intérêt d’acheter du matériel d’occasion …
      Les entreprises sont en cause, mais les consommateurs aussi

  • Je suis complètement d’accord avec les commentaires précédents. Nous créons beaucoup trop de déchets, nous tous, sur la planète, surtout dans nos pays dits « développés ». Nous avons pris de très mauvaises habitudes, mais comment s’en défaire .Il y a un gros gros soucis de recyclage de nos déchets, un manque de volonté de tout un chacun, en commençant par les responsables industriels, les élus divers, et nous citoyens. Il est tant de nous remuer et d’évoluer vraiment dans le bon sens. arrêter de consommer bêtement, et de mieux trier au pire…

    • alexandre

    Mettre l’accent sur le recyclage, c’est bien et chacun devrait faire un pas en tant que CITOYEN pour préserver l’ENVIRONNEMENT.
    Par contre, il faudrait demander un effort supplémentaire aux industriels pollueurs ! notre cimentier local est autorisé à incinérer 240 000 tonnes /an de DECHETS INDUSTRIELS DANGEREUX depuis 2006, c’est bien, mais les normes à respecter en ce qui concerne les rejets de cheminées datent de 2002 ! Nous respirons donc 24 heures sur 24 des vapeurs plus ou moins cancérigènes et les comptes rendu de la CLIS crée depuis peu nous le confirme !
    Et, comme nous sommes parait il habitués à la pollution, nos élus veulent nous imposer un site chimirec, tri-transit,stokage et pré-traitement de 30 000 tonnes/an de D.I.D, doublement dans 5 ans !
    On aurait préféré une entreprise moins connue pour ses déméles avec la justice puisqu’elle a été condamnée en décembre 2013 pour faux, usage de faux, trafics d’huiles pollués aux P.C.B, revendues aux cimenteries pour incinération …
    La pollution atmosphérique industrielle coute très cher, il serait temps d’y réfléchir …