La fecondation in vitro pourra-t-elle sauver les guépards de l’extinction ? Les animaux terrestres les plus rapides du monde sont en danger. Leur population a chuté de 100 000 au siècle dernier à environ 7000 aujourd’hui. Les populations restantes sont consanguines et ont les plus grandes difficultés à se reproduire : le sperme des mâles est de mauvaise qualité et les petits, très sensibles aux maladies, ont un faible taux de survie.
Plusieurs équipes de chercheurs tentent ainsi de mettre au point des techniques d’insémination artificielle pour protéger l’espèce – même s’il est clair que ce n’est là qu’un pis aller en comparaison de méthodes de conservation dans le milieu naturel. Le magazine Scientific American fait ainsi le point sur les technologies déployées : congélation du sperme, séquençage du génome, et désormais tentatives de fécondation in vitro sont autant de pistes explorées. David Wildt, qui dirige le centre pour la survie des espèces de l’institut Smithsonian, affirme qu’entre 10 et 20 % des petits du Zoo national de Washington sont déjà obtenus par insémination artificielle.
Adrienne Crosier, biologiste au centre espère que ces technologies s’insèreront dans une stratégie plus globale de protection : « Nous sommes responsables du déclin d’un grand nombre d’espèces. Alors je ne laisserai pas ces animaux disparaître sans rien faire si nous avons une solution. »
Un commentaire
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Damien
Sauvons, sauvons ! Tel doit être nos objectifs après avoir détruit trop facilement à coup de fusils, pour la gloriole. Mais il y a encore trop de braconnages … organisés par les Etats eux-mêmes du moins par des « ministres » cupides et sans scrupule. A poursuivre.