Après plusieurs mois de débat, les députés ont voté , vendredi 18 mars, l’interdiction des néonicotinoïdes, des pesticides dont la dangerosité pour les populations d’abeilles est avérée depuis plusieurs années. Adoptée à 30 voix contre 28, l’interdiction ne sera néanmoins effective qu’à partir du 1er septembre 2018, afin d’éviter une interdiction « brutale » pour les agriculteurs. L’objectif : trouver des alternatives qui ne présentent en l’état « aucune garantie supplémentaire pour les pollinisateurs, bien au contraire », selon le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. Henri Clément, ancien Président de l’Union Nationale de l’Apiculture Française dénonce cette déclaration : « aujourd’hui, il y a plus de mille enquêtes scientifiques à charge contre eux ». L’imidaclopride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, est « 7297 fois plus toxique que le DDT », un autre pesticide interdit en France depuis 1971.
Les néonicotinoïde sont utilisés en France depuis 1994. Ces pesticides qui s’attaquent au système nerveux des insectes participent à la disparition de 300 000 colonies par an et menacent la pollinisation.
2 commentaires
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Jacques FABRY
Imaginons que cette loi soit appliquée un jour, les abeilles ne devraient plus être désorientées sur le chemin du retour mais qu’en est-il du trajet aller ?
Seule la sincérité peut vraiment être utile à la cause des abeilles.
c
pauvres petites abeilles est ce qu’elles vont pouvoir rester en vie et résister jusqu’en septembre
2018 ?