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La consommation mondiale de poisson a doublé depuis les années 1960

poissons
Un banc de poissons pêché au large des Etats-Unis © AFP PHOTO/ ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
Un banc de poissons pêché au large des Etats-Unis © AFP PHOTO/ ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Pour la première fois, la consommation mondiale de produits de la mer a dépassé les 20 kilogrammes par an et par habitant. En un demi-siècle, la consommation de produits de la mer a doublé, affirme la FAO dans son  dernier rapport sur la Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture. Elle atteint près de 27 kg dans les pays industrialisés en 2013 alors qu’un habitant d’un pays riche en consommait en moyenne 9,9 kg par an et par habitant dans les années 1960.

Dans le même temps, l’organisation alerte sur la surpêche qui est une conséquence directe du succès des produits halieutiques. Ainsi, 93,4 millions de tonnes de poisson ont été pêchées en 2014 par 4,6 millions de navires de pêche. Un tiers des stocks halieutiques sont surexploités, c’est à dire pêchés de façon non durable. Ce chiffre monte à près de 60 % en Méditerranée et en Mer Noire.

L’augmentation de la consommation de produits marins s’explique aussi par la croissance de l’aquaculture. Ce secteur fournit désormais plus de la moitié des produits de la mer commercialisés. En 2014, 73,8 millions de tonnes de poissons, mollusques et crustacés ont été produits par ce secteur. Il connait un essor rapide en Chine et en Afrique subsaharienne.

Lasse Gustavssin, directeur de l’ONG  Oceana, s’inquiète : « l’impact environnemental de la surpêche est incalculable. Les retombées à prévoir sur les économies côtières sont trop importantes pour continuer à être ignorées ». Dans le monde,  au moins une personne sur dix dépend directement ou indirectement de l’industrie de la pêche pour vivre.

2 commentaires

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  • 20kg  par an et par habitant ce n’est pas négligeable et voilà une information qui pourrait être considérée comme une bonne nouvelle mais qui malheureusement ne l’est pas.
    Il ne faut pas perdre de vue en effet que dès 2015, la plus grande partie des poissons et des crustacés consommés sur terre provenait déjà de l’aquaculture.
    Cela doit au contraire être ressenti comme un grave avertissement et la prise de conscience qu’il est tout à fait anormal que plus de la moitié des poissons consommés  provienne d’un volume d’eau infinitésimal comparé au volume considérable d’eau contenu dans les océans. Cela pourrait bien nous amener à revoir notre position et à mettre en doute que la surpêche soit la cause principale de la raréfaction des poissons en pleine mer.

    A l’issu d’une réflexion scientifique initiée par L’ONU sur nos conditions de vie sur terre,  il a été conclu que la vie sur terre dépend de l’océan et que nous n’aurons jamais d’océan de rechange. Françoise Latour avait  alors estimé: l’humanité est marié à l’océan pour la vie. L’homme a donc une obligation: apprendre à vivre avec la mer pour assurer sa survie

    Il nous va falloir assurément prendre en compte que le phytoplancton est un maillon très  important de la chaîne alimentaire des espèces animales dans l’océan

    Il nous va falloir prendre en compte qu’ il est un de nos  plus puissant « dépolluant »  puisque du fait de sa nature végétale, il absorbe chaque année selon l’ONU le gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère à concurrence de dix fois sa propre masse, jouant ainsi un rôle essentiel dans l’équilibre climatique. Son action est pour cette raison loin d’être négligeable puisqu’il permettrait de diviser par quatre la présence de CO2 dans l’atmosphère en contribuant ainsi à freiner le réchauffement du climat. Le zooplancton du fait de sa nature animale participe à la capture  du carbone et  lorsqu’il s’enfonce dans l’océan a sa mort il entraîne avec lui  le carbone contenu dans le phytoplancton qu’il a ingéré  à la surface des oceans pour se nourrir

    A la fois maillon de la chaine alimentaire et  puit à carbone son action on le voit est donc double. Mais il y a toutefois une limite dans la capacité de l’océan à absorber le gaz carbonique et si nous continuons à augmenter la teneur en gaz carbonique à sa surface par le fait que le CO2 gaz plus lourd que l’air s’y accumule, l’augmentation de l’acidité de l’eau à la surface des océans avec un pH anormalement bas pourrait bien provoquer sa raréfaction et donner raison à Isabelle Autissier Presidente de WWF France qui estime qu’en 2050 il n’y aura plus de poisson à pêcher.

    Voir « La dépendance entre les chaînes énergétiques et alimentaires »  

    Balendard juillet 2916

  • Je reviens sur ce PB important soulevé par Goodplanet
    Une consommation annuelle moyenne de 20kg de poisson par chaque habitant de notre planète n’est pas négligeable et pourrait être considérée comme une bonne nouvelle mais malheureusement ne l’est pas. Il ne faut pas perdre de vue en effet que dès 2015, la plus grande partie des poissons et des crustacés consommés sur terre provenait déjà de l’aquaculture.

    Cela doit au contraire être ressenti comme un grave avertissement: Il nous faut en effet prendre conscience qu’il est tout à fait anormal que plus de la moitié des poissons consommés sur terre provienne d’un volume d’eau infinitésimal comparé au volume considérable d’eau contenu dans les océans.

    Cette constatation devrait nous amener à revoir notre position et à mettre en doute que la surpêche soit la cause principale de la raréfaction des poissons en pleine mer.

    A l’issu d’une réflexion scientifique initiée par L’ONU sur nos conditions de vie sur terre, il a été conclu que la vie sur terre dépend de l’océan et que nous n’aurons jamais d’océan de rechange. Françoise Latour avait alors estimé: l’humanité est marié à l’océan pour la vie. Pour assurer sa survie l »homme a donc une obligation: apprendre à vivre avec la mer.

    Il nous va falloir assurément prendre en compte que le phytoplancton est un maillon très important de la chaîne alimentaire des espèces animales dans l’océan

    Il nous va falloir prendre en compte qu’ il est aussi un de nos plus puissant « dépolluant » puisque du fait de sa nature végétale, il absorbe par photosynthèse et grâce à la lumière du soleil le gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère. Ceci qui plus est en rejetant dans l’eau de mer l’oxygène indispensable à la vie de la faune marine. Cerise sur le gâteau il le fait en absorbant selon l’ONU jusqu’à 10 fois sa propre masse de CO2 en une seule année.

    Le gaz carbonique étant un gaz plus lourd que l’air ayant tendance à s’accumuler à la surface des océans, cette action d’absorption du CO2 s’effectue dans la couche supérieure des océans et joue un rôle essentiel dans l’équilibre climatique. Il permettrait, toujours selon l’ONU, de diviser par quatre la présence de CO2 dans l’atmosphère en contribuant ainsi à freiner le réchauffement du climat.

    Balendard n’a pas les connaissances pour valider ce chiffre mais il estime que le zooplancton du fait de sa nature animale participe à la capture du carbone. Ceci par le fait qu’après s’être nourri de phytoplancton à la surface pendant la nuit il s’enfonce dans l’océan pendant le jour pour échapper à ses prédateurs. Il participe ainsi à la séquestration du carbone en rejetant en profondeur de son vivant ainsi qu’à sa mort le carbone contenu dans le phytoplancton qu’il a ingéré à la surface des océans pour se nourrir

    A la fois maillon de la chaîne alimentaire et puits à carbone l’action du phytoplancton associée au zooplancton qui s’en nourri est donc double.

    Mais il pourrait bien y avoir une limite dans la capacité de l’océan à absorber le gaz carbonique. Si nous continuons à augmenter la teneur en gaz carbonique à sa surface par le fait que le CO2 gaz plus lourd que l’air s’y accumule, l’augmentation de l’acidité de l’eau à la surface des océans avec un pH anormalement bas pourrait bien provoquer la raréfaction du phytoplancton et donner raison à Isabelle Autissier Présidente de WWF France qui estime qu’en 2050 il n’y aura plus de poisson à pêcher.

    Il y a assurément matière à réflexion à ce sujet et Balendard qui a longuement développé la notion de chaînes énergétiques dans son livre « la chaleur renouvelable et la rivière » estime que la chaîne alimentaire de la faune marine pourrait bien être étroitement tributaire de la chaîne énergétique actuelle utilisant la combustion pour produire de l’énergie thermique. Il explique l’orientation à suivre pour solutionner ce grave problème.

    Voir « La dépendance entre les chaînes énergétiques et alimentaires »
    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/LT-chaines-energetiques.pdf