Le droit pour protéger les forêts du Gabon. « Lorsque nous avons obtenu une copie de la convention de 2007, nous avons découvert qu’aucune étude d’im¬pact environnemental n’avait été réalisée. Ni pour la mine, ni pour le barrage, ni pour le chemin de fer, ni pour le port en eaux profondes. Les Gabonais n’avaient pas non plus été informés des conséquences du projet Bélinga, pas plus qu’ils n’avaient été consultés, comme le prévoit pourtant le Code de l’environne¬ment du Gabon », raconte Marc Ona Essangi qui a reçu en 2009 le prix Goldman. Il oeuvre avec l’association Brain¬forest, qu’il crée en 1998, pour la protection des forêts gabonaises et contre l’exploitation illégale des ressources. Il a permis notamment la suspension puis la réduction de la taille du projet minier Bélinga. Ce projet minier concédé à une firme chinoise, qui devait se situer au coeur du parc national du Gabon, mettait en péril tout un écosystème forestier unique et fragile. Marc Ona Essangi continue de défendre la forêt.
En savoir plus sur Marc Ona :
–Notre interview avec lui en 2016, Marc Ona : « Nous agissons pour sauver les dernières forêts d’Afrique de la boulimie des multinationales asiatiques de l’huile de palme »
– notre interview avec Marc Ona en 2010 : « Protéger la forêt gabonaise, c’est servir le pays tout entier »
– Gabon: un écologiste condamné pour diffamation envers un proche du président
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