Elle s’est engagée contre le chalutage en eaux profondes. De l’information à la lutte contre les ravages de la surpêche. Claire Nouvian était journaliste quand en 2001, elle découvre lors d’un reportage la richesse et la beauté de la vie aquatique ainsi que les dommages causés au monde sous-marin par la surpêche. Claire Nouvian dédie sa vie à la mer. Cette ancienne journaliste fonde BLOOM en 2005. À travers son association, elle agit pour sauver de l’exploitation industrielle la faune des abysses. « Notre mission est d’œuvrer pour le bien commun en mettant en œuvre un pacte durable entre l’Homme et la mer », insiste-t-elle. BLOOM conduit des campagnes de sensibilisation, des pétitions, fait pression au niveau des gouvernements et des entreprises pour une pêche plus durable. Fin 2013, grâce aux réseaux sociaux et à une bande-dessinée de la dessinatrice et blogueuse Pénélope Bagieux, son combat et ses pétitions contre le chalutage en aux profondes remportent un grand succès auprès de l’opinion. Claire Nouvian et son association ont obtenu l’interdiction de la pratique du chalutage en eaux profondes au niveau européen. Aujourd’hui, Bloom dénonce la pêche par électrocution pratiquée dans certains pays européens.
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Un commentaire
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pelerins
Bravo à cette femme Claire NOUVIAN de BLOOM; et il est temps de stopper notre consommation de poisons comme de viande, car 7 milliards c’est trop pour la planète et les autres espèces et espaces sauvages, qui disparaissent face à notre voracité.
Mais la France n’est pas un bel exemple pour aller dans le sens de la protection de nos fonds marins.
-En effet, la France brade ses mers et océans en laissant, au plus offrant, le droit de piller sa faune marine (qui subit un important massacre) :
cf les projets de thoniers vers les Marquises et le projet fou et bien caché au public, de ferme géante (jamais vue au monde) à HAO en POLYNESIE française, qu’un riche chinois va créer pour enfermés mérous et napoléons et les exporter en CHINE (50 000 tonnes par an exportés et 250 000 tonnes de nourriture nécessaire pour nourrir les poissons prisonniers) . Un profit à court terme mais un désastre à long terme .
cf aussi le projet de destruction des requins à la Réunion sur lequel alerte SEA SHEPHERD.
-A cela ajoutons, la grave dérive d’une agriculture basée sur le productivisme et l’exportation, qui conduit à multiplier des mouroirs industriels (bovins, poules, veaux, canards ..etc ).
Or ces élevages intensifs représentent 30 % de l’empreinte carbone, avec en sus l’ épuisement des océans (recours à la farine de poissons pour les animaux enfermés à vie).