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1992 : le Sommet de la Terre de Rio

sommet de la terre

Le Corcovado surplombant la ville de Rio de Janeiro, Brésil (22°57’ S – 43°13’ W) © Yann Arthus-Bertrand

En 1992, le Sommet de la Terre célèbre les 20 ans de la conférence des Nations Unies sur l’environnement de Stockholm. Surtout, la conférence de Rio a renforcé la prise en considération de l’environnement comme un sujet global. En plus des représentants des États du monde, près de 20 000 membres d’ONG et 10 000 journalistes ont contribué à donner de l’écho à cet événement. Les prises de parole, dont celle de la jeune Severn Suzuki, ont marqué. L’adoption de nouveaux traités, parmi lesquels les trois grandes conventions sur le climat, la biodiversité et la lutte contre la désertification, de multiples accords régionaux, mais aussi la signature en masse de nombreux traités plus anciens par des États jusqu’alors peu préoccupés par la préservation de l’environnement, en font un moment fondateur du développement durable.

2 commentaires

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    • Claude Renaud

    Le Sommet de la Terre, la Conférence des Nations Unies, les Accords de Paris, etc…
    Autant de titres ronflants pour cacher l’impuissance des Etats à agir réellement. Les signatures de
    documents et leurs ratifications ne suffiront pas à empêcher le réchauffement climatique.
    A quand des actions efficaces qui ne sont pas des demi-mesures?

      • Jean Hercé

      Je pense que vous avez parfaitement raison. Mais quand on extrait 6 milliards de dollars de pétrole, 2 milliards de gaz et 1 milliard de charbon, CHAQUE JOUR, comment y renoncer ?
      (100 millions de barils /jour à 60 dollars, c’est bien 6 milliards). Ils appellent cela « la croissance ». l’économie mondiale est sous perfusion, ou droguée, comme vous voudrez. Et le sevrage me parait difficile, voire impossible.