Créateurs d’une boucherie végétarienne. En 2015, Isabelle Bensimon et Philippe Conte fondent la première boucherie végétarienne française à Paris. Ils élaborent des « simili-carnés » à base de protéines végétales, tels que le soja ou le pois et imitent avec brio le poulet ou le boeuf. Leur cuisine s’adresse aux végétariens et surtout aux personnes non-végétariennes désireuses de réduire leur consommation de viande mais qui recherchent un goût s’en approchant.
La production des aliments destinés au bétail est aujourd’hui responsable de la déforestation primaire et de la destruction des cultures vivrières dans une partie de l’Amérique latine et de l’Afrique. Par ailleurs, la production de viande est la première cause d’émission de gaz à effet de serre. « Si vous ne consommez de la viande que deux à trois fois par semaine, vous aurez fait un effort immense pour limiter leur production », conclut Philippe Conte.
www.la-boucherie-vegetarienne.com
2 commentaires
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dany
Sales gens, Assassiner sans pitié, carottes, navets et autres choux, c’est inadmissible.
Les plantes elles aussi sont sensibles et absolument sans défense.
Ancré dans le sol ils n’ont aucun moyen d’échapper à leurs bouchers.
NON à l’assassinat de ces malheureuses plantes, protégeons-les et restons carnivores.
Jannick POUPARD
Bonjour Dany,
Votre petit commentaire sarcastique vis à vis de la « protection » des plantes que nous mangeons (fruits frais et secs, légumineuses, céréales, légumes, aromates…) est bien mal renseigné.
Vous dites que les plantes sont des êtres « sensibles », absolument sans défense :
– Oh que si, elles ont des défenses : épines, sucs toxiques parfois, enveloppe indigeste, champignons
vénéneux …et bien d’autres défenses encore.
– La « sensibilité », quant à elle, est l’apanage des seuls êtres possédant un Système Nerveux Central,
lequel est doté d’un réseau de nerfs, qui SEULS, peuvent induire de la douleur.
Les végétaux totalement dépourvus de SNC et de nerfs, ne ressentent donc aucunement ce que
nous appelons la douleur physique.
Le règne animal, contrairement au règne minéral et au règne végétal, est le seul à présenter ce
réseau nerveux, réseau qui lui permet de prendre conscience d’un danger pour sa survie et donc
de tout mettre en oeuvre pour s’en écarter (brûlure, coupure, écrasement, …).
Les végétaux sont donc complètement à l’abri du ressenti de la douleur telle que la connaisse les
êtres vivants du règne animal.
De plus, notre système digestif d’humain est très long (7 m.) et ressemble beaucoup plus de celui des herbivores (9 à 11 m.), que de celui des animaux uniquement carnivores (loups, tigres, lions …),
dont le système digestif est particulièrement court (parfois moins d’un mètre).
Un système digestif court est parfaitement conforme aux animaux ne mangeant que de la viande, car
la digestion des chairs carnées doit s’effectuer très rapidement, évitant ainsi la stagnation prolongée de chairs en décomposition, laquelle engendre putréfaction et toxines, si les résidus du bol alimentaire ne sont pas évacués très rapidement.
Les êtres humains, dotés d’un système digestif d’environ 7 m. de long sont donc morphologiquement parlant (dentition comprise), beaucoup plus adaptés à la consommation de végétaux que de chair animale.
Se nourrir de « viande » était autrefois l’apanage des riches, qui possédaient des bois et forêts pour la chasse (et avaient de multiples maladies dues à une alimentation essentiellement carnée).
Or, le petit Peuple a toujours envié les conditions d’existence des riches châtelains, leurs terres, leurs château, leurs chevaux, leurs carrosses, leurs magnifiques vêtements, leurs bons vins – BIO forcément, à ces époques).
De là à souhaiter se nourrir de la même façon, il n’y a qu’un pas (viande à outrance, pain blanc, sucre, produits laitiers bien riches en cholestérol, vins – HYPER TRAITÉS avec des produits toxiques…).
Aussi, dès que les privilèges accordés aux riches furent abolis, le Peuple a cherché par tous les moyens à acquérir un mode de vie ressemblant au plus près à ceux qu’il a enviés pendant des siècles, nourriture comprise, bien entendu. Et c’était là sa plus grande erreur.
Donc, que nenni, les carottes, les brocolis, le blé, les lentilles, les haricots, le maïs, les fruits frais et les fruits frais ne ressentent pas plus de douleur à la cueillette que les galets de nos rivières.
D’instinct, d’ailleurs, les enfants n’aiment pas manger de la « viande » et les adultes que nous sommes devraient bien plus prendre le temps de les écouter réellement.
Bien cordialement vôtre,
Nicolas, Jannick, Ellen et Marie