Le Ph, pour Potentiel hydrogène, qui mesure l’acidité des océans diminue : il est passé de 8,11 en 1992 à 8,06 en 2007. En 1750, sa valeur était de 8,25. En dessous de 7, une solution est dite acide. Plus sa valeur est faible, plus les eaux sont acides. Les émissions de gaz carbonique (CO2) modifient aussi l’acidité de l’eau de mer. En effet, une partie de ce gaz carbonique se dissout dans l’eau et se transforme en acide carbonique. Depuis le début de l’ère industrielle, les océans auraient absorbé près d’un tiers du carbone émis dans l’atmosphère et seraient ainsi devenus aujourd’hui plus acides qu’ils ne l’ont jamais été ces 400 000 dernières années. Cette acidification rend de plus en plus difficile la calcification des coraux, des oursins, des coquillages ou de certaines espèces planctoniques qui possèdent un squelette calcaire. Or, le phytoplancton fournit l’essentiel de l’oxygène que nous respirons – c’est lui le vrai poumon de la planète.
8,06 de Ph, unité de mesure de l’acidité des océans
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6 commentaires
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Xavier
Bonjour,
Le titre est faux, c’est l’inverse, l’acidité des océans augmentent.
Cordialement.
GoodPlanet
Bonjour,
en effet, le titre était mal formulé et prêtait à confusion, merci de votre remarque.
Le PH diminue, mais l’acidité augmente.
bien à vous
Jean-Pierre Bardinet
@GoodPlanet
« Le pH diminue, mais l’acidité augmente. »
Non, le pH est toujours supérieur à 7, donc l’eau de mer est basique (alcaline). On ne peut donc pas dire que l’acidité augmente, ce qui leurre les citoyens non informés sur les subtilités de la chimie. Il faut dire que l’alcalinité (ou la basicité) diminue.
Par ailleurs, une moyenne des mesures de pH ne veut rien dire, d’autant que ces mesures sont trop peu nombreuses au regard de l’immensité de nos océans.
Voilà ce que l’on peut dire : Selon la loi de Henry, si la température de l’eau de mer augmente, alors elle dégaze du CO2 et inversement. C’est pour cela que les océans plus chauds, en zone intertropicale, dégazent du CO2 et sont donc plus alcalins (le pH augmente, ce qui contredit ce que dit l’article). Inversement, les eaux froides en hautes latitudes absorbent plus de CO2, donc leur alcalinité se réduit (le pH diminue).
Est-ce clair ?
Grossmann
Non sur le fond je ne vois pas d’erreur de base dans l’article de goodplanet
La matière devient acide lorsque son pH devient inférieur à 7
Le pH des océans reste heureusement supérieur à 8 mais
on peut légitimement s’inquiéter pour notre chaîne alimentaire que décennie après décennie le pH des océans diminue petit à petit en se rapprochant du chiffre 7 limite entre l’acidité et l’alcalinité. Voir à ce sujet
http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/LT-chaines-energetiques.pdf
Merci bien pour l’article de Jean-Pierre Bardinet qui apporte des précisions importantes sur la compréhension plus précise de ce qui se passe à la surface des océans selon qu’il s’agit de mer froide ou chaude. Ceci d’autant que le gaz carbonique, plus lourd que l’air a tendance à s’accumuler en partie basse de l’atmosphère à la surface des océans qui représente environ 70 % de la surface de notre planète.
On se dissolvant dans l’eau le gaz carbonique est inclus dans la vapeur d’eau et entraîné vers les couches supérieures de l’atmosphère lors du cycle naturel évaporation-condensation de l’eau provoquée par le rayonnement solaire
Richard DAMBRINE
Vous vous inquiétez de l’acidité des océans qui passe de 8,25 en 1750 à 8,06 aujourd’hui mais vous vous fichez de l’acidité des sols (surtout en Afrique et en Asie) qui est en moyenne comprise entre 5 et 5,5 (sauf dans nos contrées où elle est autour de de 6,8/7,2). Là où l’agriculture devrait se développer les sols acides réduisent de 50% les rendements des cultures. Si tous les sols étaient entretenus de façon correcte nous n’aurions pas besoin de mettre de engrais. Seuls des amendements calciques sont nécssaires pour corriger cette acidité et avoir des sols pouvant avoir des rendements corrects.
Jean-Pierre Bardinet
Addendum pour Grossmann.
Le flux net de CO2 entre l’air et l’océan est donné par : F=k.S.∆pCO2
k= vitesse de transfert du gaz dépendant de plusieurs facteurs dont la vitesse du vent.
S=solubilité du CO2. Elle dépend de la température de l’eau (loi de Henry) : S=S(T)
∆pCO2=(pCO2)mer-(pCO2)air, p étant les pressions partielles
Si (pCO2) mer>p(pCO2)air, il y a dégazage par l’océan, et inversement.
Vous trouverez plus d’informations dans l’ouvrage du physicien Maurice Hadrien : « CO2 : coupable ou non coupable ? »