Les abeilles aident à produire plus du tiers de la nourriture mondiale grâce à la pollinisation. Elles rendent quasi-gratuitement de grands services écologiques estimés à 577 milliards de dollars. Les économistes tentent d’évaluer le coût de la dégradation de l’environnement à partir de l’impact sur les services rendus et le coût éventuel s’il fallait les remplacer par du travail ou du capital. La dégradation des écosystèmes et le changement climatique sont les deux principales externalités du mode de production actuel. Les évaluer s’avère long et complexe. En effet, mesurée ainsi, la valeur de la biodiversité dépasse les plusieurs milliers de milliards de dollars par an. Dans le domaine du climat, le rapport Stern prévient que ne pas agir risque de coûter au moins 5 % du PIB mondial chaque année. Un montant plus élevé que les investissements requis pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter.
2 commentaires
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Stella2B
Je reste confondue du fait qu’on doive fixer un prix au travail colossal que réalisent ces ouvrières infatigables… il suffit pourtant d’ouvrir les yeux et de regarder la nature pour s’apercevoir que, pour peu que l’endroit ne soit pas pollué de pesticides, dès qu’il y a un rayon de soleil et dès ses premières lueurs, elles sont partout…
Michel CERF
Je partage ce commentaire , stop aux pesticides qui ont hélas occasionné partout une hécatombe d’abeilles .