En 2017, lors du One Planet Summit de Paris sur le climat qui a réuni les gouvernements et les entreprises, la Banque mondiale a annoncé cesser ses investissements dans le pétrole et le charbon dès 2019. Cela participe au mouvement de décarbonation de l’économie démarré il y a quelques années avec le refus des investisseurs de financer des projets liés aux énergies fossiles. Pour ne pas dépasser les 2°C de réchauffement d’ici la fin du siècle, il faut laisser en sous-sol la quasi-totalité des réserves connues de charbon et de pétrole. Ainsi, 82 % des stocks de charbon ne doivent pas être brûlés. Il en va de même pour 49 % des réserves de gaz naturel et 33 % des réserves pétrolières. Dans une étude publiée en 2015 dans la revue Nature, des chercheurs de l’University College London sont parvenus à cette conclusion. Si les réserves connues d’énergies fossiles étaient toutes utilisées, la planète se dirigerait sur une trajectoire de réchauffement supérieur à 5°C.
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