Aujourd’hui, l’espèce humaine a besoin de 1,7 planète par an pour répondre à ses besoins et absorber ses déchets. Si le mode de vie d’un Américain moyen était généralisé à tous les habitants de la planète, il faudrait alors 4,8 planètes. Cette mesure se nomme l’empreinte écologique, un indicateur inventé pour évaluer l’impact des activités humaines sur la planète. Cet outil de calcul a été conçu au début des années 1990 par le think tank New Economics Fondation puis par le Global Footprint Network. L’empreinte se base sur la surface requise pour produire les biens et services dont une personne, une ville ou un pays, a besoin pour vivre durant une année. Le tout est rapporté à la biocapacité de la planète, c’est-à-dire à la productivité des écosystèmes et à leur renouvellement. Plus simplement, il s’agit de la surface utilisée pour habiter, produire l’alimentation, l’énergie, les biens et les services. Selon cet outil de mesure, 80 % de la population mondiale vit dans un pays en déficit environnemental.