Notre rubrique « Et vous, êtes-vous prêts à renoncer à… » s’interroge sur la face cachée de la transition écologique, celle qui transforme les petits gestes en sacrifices. Souvent répétés à maintes reprises, les conseils pour préserver l’environnement ne vont pas de soi et peuvent être vécus comme de véritables renoncements. Est-ce la raison pour laquelle changer nos habitudes se montre si difficile ? Face aux choix écologiques, nous sommes souvent confrontés à nos propres contradictions entre nos désirs, notre confort, l’impérieuse nécessité de « sauver la planète » et notre bonne ou mauvaise conscience. N’hésitez pas à en débattre, partager et proposer vos idées de thèmes à aborder dans cette nouvelle rubrique. Premier sujet : la viande.
La viande va-t-elle tomber en disgrâce ? Longtemps associée à la richesse et à la prospérité, sa consommation n’a pas cessé de croître depuis un demi-siècle. Pourtant, l’impact de sa production sur l’environnement conduit à sa remise en cause. L’élevage de bétail est responsable de 14,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sans parler de la déforestation engendrée par le besoin de pâturage et de nourriture pour les bêtes. De plus en plus de défenseurs de l’environnement réduisent leur consommation, voire cessent complétement de se nourrir de chaire animale. Pour d’autres, renoncer à la viande est inconcevable. Alors que le nombre de végétariens et de flexitariens semble progresser, le sujet fait débat. Faut-il manger moins de viande ? Est-ce un mal nécessaire ? Qu’en pensez-vous ?
Ce que vous nous dites
« J’ai essayé, mais je n’y arrive pas », affirme Djamal, la trentaine, ingénieur informatique interrogé dans une rue du centre de Suresnes (Hauts-de-Seine). Il s’est pourtant documenté en lisant des articles scientifiques sur les effets nocifs de la viande sur la santé et l’environnement. Il admet spontanément que la raison qui le pousserait à arrêter définitivement serait de « se sentir en danger. C’est un peu égoïste, mais, c’est le seul argument qui fonctionne ». Car pour l’ingénieur, « ayant vécu en Afrique vingt-sept ans, la viande a une place très importante », même s’il affirme avoir réduit ses portions.
Christian 56 ans, directeur financier, se dit prêt à réduire la viande pour des motifs écologiques : « alors même que j’aime bien la viande. Il faut manger équilibré, je continuerai donc d’en manger un peu ». Il insiste sur la nécessité de disposer « de produits de substitution avec le même goût et la même saveur, mais pas forcément la même apparence ».
Quant à Clotilde, ergothérapeute de 28 ans, elle se dit prête à réduire progressivement sa consommation. « Je fais attention à la qualité et à l’endroit où j’achète ma viande », déclare-telle avant d’ajouter : « si tout le monde réduit la viande alors la Terre se portera mieux ».
Pour Jeremy, animateur dans une association de Suresnes, réduire la viande est envisageable, mais « tout dépend des semaines, nous sommes dans une période de carême. Je consomme de la viande une fois par semaine. C’était une chose autrefois envisageable, sans que cela me pose de problèmes. » Il avoue s’intéresser aux débats sur la place de l’animal domestique dans la société et sa souffrance. Il aspire à remplacer la bidoche par des champignons ou d’autres substituts naturels sans toutefois aspirer à devenir pleinement végétarien : « réduire, oui. Renoncer, pas tout à fait d’accord ». Le jeune homme aimerait « un débat sur la place de l’animal dans la société : sont-ils bienvenus dans notre assiette ? »
Cette préoccupation éthique se retrouve chez Fanny, infirmière à la retraite qui a déjà réduit la viande car elle « aime bien les légumes ». De plus, elle « trouve en fait l’humain très cruel » et s’interroge sur « la prise d’antibiotiques et les animaux nourris artificiellement ».
Dans les faits
Manger de la viande serait-il devenu un plaisir coupable ? Un sondage de l’Observatoire Cetelem de 2020 le laisse entendre puisque 1 Européen sur 3 déclare se sentir coupable d’en consommer dans le contexte de la crise écologique.
83 % des Français se disent déterminés à réduire leur consommation de produits carnés. Cependant, ils en mangent actuellement 86 kg chaque année par personne. Même si la consommation diminue légèrement, elle reste de loin supérieure à la moyenne mondiale qui tourne autour des 34 kg par habitant chaque année. Pour donner un ordre d’idée de ce que cela représente, Antoine Rochard, chargé des questions alimentaires à la fondation GoodPlanet, fournit quelques chiffres très concrets : « selon le WWF, un Français consomme dans sa vie 7 vaches, 9 moutons, 33 porcs et 1300 poulets.»
Mais au fait, pourquoi renoncer à la viande ?
En 2008, Rajendra Pachaury alors président du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat qui venait de recevoir le prix Nobel de la Paix) conseillait déjà de remettre en cause les protéines carnées. « Au début, renoncez à manger de la viande un jour par semaine, et ensuite cessez graduellement votre consommation », pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est, selon lui, l’action individuelle le plus simple aux effets bénéfiques les plus rapides pour le climat. Au niveau mondial, la production de viande génère des quantités importantes de gaz à effet de serre en raison du méthane (un puissant gaz à effet de serre) émis par le bétail, du besoin de terres et de fourrages qui entraine la déforestation des forêts primaires pour le soja ou les pâturages.
Des questions morales émergent aussi quant à la condition animale bien sûr mais aussi sur le bien fondé d’une alimentation animale dans un monde où 820 millions de personnes souffrent de malnutrition alors qu’une part importante de la production céréalière se destine à l’élevage.
Mais, d’autres raisons incitent à revoir notre régime alimentaire : les conditions d’élevage et d’abatage industriel de millions d’animaux, les questions sanitaires avec d’une part les risques pour la santé d’un régime trop riche en produits carnés ou encore les risques et maladies liées à l’élevage. Il faut ajouter les craintes suscitées par les scandales sur l’origine et l’authenticité de la viande ainsi que sur les produits auxquels le cheptel est exposé, entre le soja OGM, les antibiotiques ou encore les « poulets à la javel » aux États-Unis. Enfin, localement, l’élevage intensif peut se révéler une industrie très polluante de par ses rejets, avec notamment, en Bretagne, les marées vertes qui trouvent leurs origines dans les exploitations porcines dont les rejets en nitrate polluent les eaux douces et les plages. L’afflux de nitrate conduit à la prolifération des algues vertes dont la décomposition naturelle produit un gaz toxique pour les êtres vivants.
Que dit l’expert ?
« Aujourd’hui, nous connaissons l’impact environnemental de nos choix alimentaires. Les trois quarts des surfaces agricoles de la planète sont utilisées pour produire l’alimentation du bétail », explique Antoine Rochard, chargé de projets transition agroécologique et alimentaire à la fondation GoodPlanet. Il pense que malgré la prise de conscience écologique, il y a des blocages au changement en raison « des habitudes culturelles et du prix de la viande ». « Ce dernier a été complétement cassé par l’élevage industriel qui a permis d’avoir une viande à bas coût. De fait, la viande se retrouve partout au restaurant, dans la restauration collective ou encore au supermarché. L’omniprésence de la viande freine aussi les consommateurs car ils ne savent pas comment la remplacer. » Il conseille de « commencer petit en choisissant des journées dans la semaine où concentrer ses efforts et se renseigner sur les alternatives riches en protéines. » Il suggère d’abord de réduire la quantité au profit de la qualité de la viande consommée.
Et vous, seriez-vous prêts à manger moins de viande ? Avez-vous des conseils ? Quand vous y mettez-vous ? Plusieurs initiatives existent dont le lundi sans viande (meatless Monday) avec la généralisation des repas sans protéine animale dans la restauration collective.
Julien Leprovost
31 commentaires
Ecrire un commentaire
Michel CERF
Manger un minimum de viande est un devoir pour sauvegarder la Planète et notre santé , toutefois un régime 100 % végétal me semble inadapté pour l’être humain , notamment par l’absence de vitamine B12 .
ouragan
évidemment il faut consommer de la viande. Mais de la viande issue d’élevage extensif qui n’ont besoin ni d’intrants, ni de labours… En effet le pastoralisme utilise de l’herbe impropre à la consommation humaine sur des terrains inaccessibles aux engins mécaniques avec des animaux en libre circulation.
. « le pastoralisme – la production extensive de bétail dans les pâturages – offre d’énormes avantages à l’humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte »/…./
« le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l’eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu’il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. En effet, un demi-milliard de pasteurs à travers le monde se battent pour maintenir un mode de vie qui est beaucoup plus compatible avec les objectifs de l’économie verte que beaucoup de nos méthodes modernes d’élevage du bétail. »
l’ important : l’autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé. » publié le 9/03/2015 par le Plan des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)
ouragan
Les évangélistes sauveurs de la planète nous explique que l’élevage est responsable d’autant de GES que le transport.
Le hic c’est que pour l’élevage on prend tout en compte : bâtiment, transport, labour, etc. Pour le transport on ne prend pas en compte les routes, ponts, tunnels, constructions des véhicules extraction transport et raffinage du pétrole etc etc
En résumé l’élevage est responsable d’environ 8% des GES contre 29% pour le transport. (Gilbert Lienard INRA)
L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) montre que les prairies permanentes stockent le plus de carbone, en moyenne 85 tonnes par hectare, davantage que les forêts (81 tonnes) et les terre arables (52 tonnes) –
l y a aussi le fait que les prairies, en particulier les permanentes, offrent un service environnemental fondamental, irremplaçable. Avec les haies bocagères qui les bordent, elles sont un réservoir de biodiversité floristique remarquable, avec des floraisons étalées sur la saison de végétation, qui peuvent nourrir les abeilles… et offrir ces beaux paysages ouverts !
En outre les déjections des bovins et des ovins liées à leur pâturage attirent et nourrissent une succession d’insectes qui deviennent à leur tour nourriture pour les oiseaux. Et comme le montre le CNRS, ce sont les mosaïques de couverts végétaux qui offrent un « bien-être » à l’avifaune, qui y trouve de quoi se protéger, se nicher et se nourrir. Le sous-sol, stabilisé, abrite aussi une faune diversifiée, dont les multiples vers de terre facilitent l’infiltration des pluies. Un rôle régulateur des eaux encore plus essentiel aujourd’hui.
Mais la surface agricole utilisée est désormais inférieure à 29 millions d’hectares contre plus de 33 millions en 1970. Une perte de 4,5 millions, en partie urbanisée et imperméabilisée. Il s’agit d’une régression considérable. Et sans bovin et ovin, comment entretenir ces prairies ? L’enfrichement est un appauvrissement environnemental manifeste ! Les végans avec leurs steaks au soja y pensent-ils ?
Méryl Pinque
Pas de futur possible sans véganisme.
Les jeux sont faits.
Charlene
Il est tout à fait possible de se nourrir exclusivement végétal. J’invite tout ceux qui commentent à se renseigner, avant d’affirmer l’inverse.
De nombreuses études ont été menées, notamment l’étude Campbell. L’organisme de la santé des Etats-Unis & du Royaume Uni stipulent même que ce régime est totalement adapté.
Une certitude. Il faut agir et vite si on souhaite vivre dans un monde sain, et pouvoir léguer des terres et un air décents à nos enfants !
Catherine Alquier
J’avais pris l’habitude voici bien des années, de ne pas manger de viande au moins au repas de midi. Seulement des légumes et des crudités.
De plus en plus consciente de la souffrance injuste et de notre cruauté envers les animaux je la réduis au maximum. Je n’arrive pas à être complètement végétarienne, mais privilégie aussi les oeufs de poules en liberté. Il me manque la culture des repas sans viande, je ne connais pas les recettes pour l’équilibre alimentaire, il faudrait l’enseigner dès l’école. Ceci étant je respecte le travail de qualité de beaucoup d’agriculteurs qui donnent des conditions de vie correctes à leurs animaux.
Il faut se rappeler que Léonard de Vinci était végétarien par respect pour le monde animal.
Michel CERF
ouragan a parfaitement compris la nature et la façon d’en profiter intelligemment , l’humain a toujours été omnivore , le végans que je respecte sont aveuglés dans leur certitude au point de préconiser un régime 100 % végétal aux jeunes enfants en pleine croissance et même à leurs animaux de compagnie !
Michel CERF
Si un chat ne doit pas manger une souris , alors il serait logique d’exterminer tous les carnivores de la planète !
Frédéric Pulcini
j’ai arrêté net la viande et mange très peu de poisson et culpabilise. pour la planète, les générations à venir, il faut passer au végétal, et je ne manque de rien, je suis surveillé par mon docteur et je me sens bien. Il faut arrêter cette souffrance qui ne sert à rien et écouter joachin phénix, il résume la situation à merveille. il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis et mes parents et moi avons changé. Pensez y?
PATRICK GEFFRIAUD
Les trois quart des terres cultivées servent à nourrir et élever des animaux que l’on mange.
Le ratio est disproportionné compte tenu du fait qu’un milliard d’humain est en sous nutrition.
L’équilibre mini devrait être à 50% de terre cultivée pour une conso directe et 50% maxi pour l’élevage.
C’est l’élevage intensif qui pose problème avec des méthodes avec zéro éthique et une rentabilité maxi.
Bref, on ne va pas tous devenir vegan et ce nest pas souhaitable par contre manger occasionnellement de la viande locale et de qualité pourquoi pas.
On est face à un problème de société et de comportement. Comment inviter ou inciter des mangeurs réguliers de viande bas de gamme à changer leurs habitudes? Apprendre à manger autrement et aimer ce que l’on mange.
Je suis 90% végétarien depuis 5ans et je dois avouer que la transition ne s’est pas faite instantanément, il a fallu que je me documente, que j’expérimente, que je teste et au final on se régale et on se sent bien.
Compte tenu des faits au sujet de l’état de la planète et de la condition animale il suffit juste d’agir avec du bon sens.
monica BRIEUSSEL
Tout-a-fait prete puisque moi-meme et ma famille avons arrete il y a deja plusieurs annees. Cependant je mange encore parfois- 1 ou 2 fois/mois un peu de poulet et de poisson. guilty plaisir… mais jamais plus de mammiferes. Regardez leurs yeux !! il est vrai que nous adorons les legumes et nous sommes en tres bonne sante !
Annie Leymarie
Je suis végane depuis 36 ans et j’ai été végétarienne de nombreuses années auparavant. Mais j’ai quitté la France en 1970 (d’abord pour l’Angleterre, puis pour divers pays d’Afrique et d’Asie ainsi que le Canada) et il n’y a vraiment qu’en France que mon régime alimentaire a posé problème, y compris dans ma famille pourtant ouverte d’esprit. La France est bien connue pour être probablement le pays le plus conservateur (même rétrograde) sur le plan de la nourriture. De nombreuses études scientifiques ont toutes confirmé qu’au point de vue du changement climatique et de la biodiversité, un régime végane a le moindre impact, et sur le plan de la santé il peut-être parfaitement adapté à tous les äges et toutes les situations, procurant de gros avantages par rapport à la plupart des régimes omnivores.
TARDY MARYLENE
certainement pas on doit continuer à manger de la viande….pour cela il faut aider les petits paysans et surtout favoriser l’élevage et la consommation de proximité ….NON A L AGRO BUSINESS….de ces USINES A PRODUIRE…..
Jacqueline LESBATS
Je ne mange plus de viande depuis plusieurs années maintenant et m’en porte très bien. Depuis quelques mois j’ai aussi arrêté le poisson et les produits laitiers animaux. Quelques compléments alimentaires pour éviter les carences, beaucoup de légumes et fruits et tout va bien.
Balendard
Il faut faire confiance aux chiffres mais en termes de croissance il faut se méfier des exponentielles
Si l’on mange 5% de viande en plus d’une année sur l’autre pendant trois générations c’est-à-dire 75 ans on multiplie pratiquement la consommation de viande par 40
Jean-Pierre Bardinet
Ce n’est pas aux idéologues verts de nous imposer un style de vie conforme à leur idéologie. Il appartient à chacun de gérer sa vie et son mode de consommation comme il l’entend.
SIMON
J adorais manger de la viande jusqu au moment où j ai compris : l impact environnemental énorme, les conséquences de dingue sur la faim dans le monde, la 1ere cause de pollution, de déforestation et entre autre de la forêt amazonienne, la pollution des eaux, l impact sur notre santé et sur ce sujet il y a un très bon et incroyable reportage étude sur netflix en ce moment THE GAME CHANGERS…et une autre raison et pas des moindres qui m a fait arrêter, c est bien sûr l horreur sur ce que l on fait subir à des êtres vivants, sensibles, doués de raison Et je peux vous garantir que je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis que j ai arrêté, il ne faut pas avoir peur, les lobbyistes font tout pour nous faire peur…mais on n a pas le droit de ne pas agir on a pas le droit de laisser une planete poubelle à nos enfants COURAGE !
Max Tortel
Bonjour,
Aves 2 de mes fils, nous militons en vendant de la viande …. Voir notre site internet : http://www.lepaturage.com
Notre élevage : www;noirdeprovence.com
Mangez en moins, mangez en mieux … et BIO bien sûr, locale, fermière en circuit court, et en respectant au mieux le bien être animal ; à ce sujet le cahier des charges BIO est largement insuffisant
Bonne lecture
Max TORTEL
Nath
L’égoisme et la méconnaissance de nos besoins vitaux expliquent pourquoi l’humanité mourra de sa bêtise avant de commencer à admettre sa responsabilité dans sa propre disparition.
Végétarienne du jour au lendemain, pour des questions éthiques et écologiques dès 2006, je suis vegan depuis 3 ans.
A en croire les propos des carnistes ignorants, je dois être une zombie, car je vis sans carence et sans me nourrir de cadavre. Quant à la vitamine B12, n’est il complètement débile d’en donner aux animaux pour qu’ensuite, l’homme les abatte et les mange pour ne pas manquer de vitamine B12 ? Autant faire l’économie d’un massacre inutile en consommant directement cette vitamine B12, seul complémentation dont a besoin un vegan.
Je travaille près de 60h par semaine (deux jobs en parallèle), je ne prends jamais de vacance, j’ai près de 60 ans , je ne fais pas mon âge et je ne suis jamais malade. J’ai par ailleurs autant d’énergie qu’à 40 ans. Combien de carniste peuvent en dire autant ?
Consommer de la chair animale est un crime contre le vivant. 800 milliard d’animaux sont exterminés par l’humain chaque année. Et les humains refusent de remettre en question leur démographie et leur consommation. Quand le nuisible aura tout détruit, tout bouffé, tout pollué, il fera quoi, ce parasite qui refuse de se remettre en question et de changer pour respecter le droit de vivre des autres ?
Van
Plutôt flexivore pour ma part, je pense que varier au possible son alimentation fait partie des solutions. En tant que « bouche salée » il me semble difficile de renoncer à la viande, cependant je suis prête à par exemple le vegan dans mon alimentation: des gâteaux de lentilles et carottes avec des graines de lin pour remplacer l’oeuf , beaucoup d’épices et une sauce aux aubergines grillées au four aux oignons verts: c’est délicieux et ça permet de faire ce petit effort du chacun qui cumulé participe au mieux du tous!
Michel CERF
D’accord avec VAN , manger équilibré avec un minimum de produits animaux n’est pas un crime mais être en accord avec la nature qui fait de l’humain un omnivore , comme en politique les extrêmes sont néfastes , les animaux ont le droit de vivre , pourtant ils se dévorent entre eux , c’est la loi de la nature , un juste milieu me parait être le bon sens .
christiane MURAT
Pour mon humble part, il y a 30 ans que j’ai renoncé a manger de la viande! 1ere raison: je voulais réagir à la maltraitance des animaux de ferme, et aux effroyables conditions de transport et d’abattage;
2ème raison: mon mari avait une maladie cardio-vasculaire …. qui depuis s’est stabilisée.
Maintenant la simple vue de la viande fraîche à l’étal d’un boucher me met mal à l’aise. Je pense à l’agneau charmant du printemps, aux pauvres veaux séparés de leur mère à la naissance, et tués dans les conditions que l’on sait….aux poulets ramassés à la « moissonneuse..;etc…..
Pour rien au monde ni moi , ni aucun membre de ma famille ne mangerons plus jamais une bouchée de cette horreur!!
Claudine
48 ans cette année que je ne consomme plus de viande , bientôt 75 ans ma santé n’a pas l’air d’en pâtir !
Sabrina
Nous en consommons rarement
Marie Christine Karoubi
Depuis quelques années déjà j’ ai bien réduit ma consommation en viande. Je peux rester 15 jours sans en manger , mais tout un coup un besoin de manger un bon steak. Mon envie passée je n’en mange plus et je me nourrie de légumes de riz semoule et un peu de pâtes.
Souvent des oeufs préparé de façon différente.
Bernard Schallenberger
Personnellement, je ne mange quasiment plus de viande car tout ce dont j’ai besoin, je le trouve facilement ailleurs. N’en déplaise à certains la chair d’animaux ne nous apporte rien de plus que ce que nous pouvons trouver ailleurs.
Un argument que je tiens à relever est l’utilité des bovins et autres ovins dans l’engraissement des prairies est totalement avérée. Par contre, dans cet argument, rien ne justifie le fait de les tuer. Une vache de 2, 3, 4…. 25 ans ont exactement le même rôle à ce niveau-là. Donc cet argument en faveur de la consommation de viande n’est absolument pas valable.
Méryl Pinque
Il ne s’agit pas seulement de « renoncer » (quel grand mot…) à la viande, mais à l’ensemble des produits d’origine animale. Et croyez-moi : le sacrifice n’en est pas un.
La viande n’est que l’arbre qui cache la forêt des désastres.
Dommage que cet article ne parle pas de tous les gens qui décident de devenir végans du jour au lendemain (oui, ils existent !) tout simplement parce qu’ils ne tolèrent plus de (faire) tuer les animaux au nom de leurs misérables jouissances intestinales.
Face à la nécessité éthique et écologique du véganisme, il ne peut y avoir que de faux arguments et une immense lâcheté.
Joëlle
Super votre article car il évoque tous les problèmes sous jacents à la consommation de viande . Je reduis mes quantités de viande et 1 ou 2 fois par semaine je mange des faux steaks …Je vais essayer de réduire plus ; c bon pour la planète et pour la sante aussi !
Lenabat Dominique
Je ne mange plus de viande depuis déjà plusieurs années
Et cela est pour rester!!!
Foray Laure
Bonjour, j’ai 50 ans, je suis végétarienne depuis mes 15ans, pour lutter contre la souffrance animale et progressivement aussi plus globalement pour des raisons écologiques. Je constate depuis quelques années une prise de conscience des personnes de mon entourage, qui presque toutes limitent leur consommation de produits animaux afin de participer à la lutte contre le dérèglement climatique, alors que quand j’étais plus jeune, les.gens ne comprenaient pas mon choix
Buficenquatorze
65 ans vegan depuis plusieurs années pour des raisons de prise de conscience de l’impact désastreux de la consommation de viande et pour le respect du vivant . Depuis mon état de santé s’est amélioré, fini le traitement contre le cholesterol et aussi contre l’hypertension. Que du bon !