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Les projets d’énergies vertes, une menace pour les espaces sauvages

Centrale solaire thermoélectrique de Sanlúcar la Mayor, Andalousie, Espagne (37°26’ N - 6°15’ O). © Yann Arthus Bertrand/Altitude
Centrale solaire thermoélectrique de Sanlúcar la Mayor, Andalousie, Espagne (37°26’ N - 6°15’ O). © Yann Arthus Bertrand/Altitude
Centrale solaire thermoélectrique de Sanlúcar la Mayor, Andalousie, Espagne (37°26’ N - 6°15’ O). © Yann Arthus Bertrand/Altitude

Le développement des énergies solaires, éoliennes ou hydrauliques risque de se faire en empiétant sur des terres sauvages et riches en biodiversité. Dans le monde, 17 % des installations d’énergie renouvelable sont situées dans des aires protégées, révèle une nouvelle étude du Global Change Biology.

Selon cette étude, plus de 2 200 installations d’énergie verte ont été construites dans des réserves naturelles. Parmi elles, 169 se trouvent dans des aires protégées strictement interdites aux activités de développement.

L’équipe de recherche a cartographié l’emplacement d’environ 12 500 installations d’éoliennes, de panneaux solaires et de centrales hydroélectriques dans le monde. Les chercheurs ont constaté que l’Europe est « une mauvaise élèves » puisque l’Allemagne comptabilise 258 installations d’énergies renouvelables sur des zones préservées et l’Espagne u peu moins alors que la Chine en a 142.

James Allan, cité par la BBC et auteur principal de cette étude et chercheur à l’Université d’Amsterdam, affirme que « dans la plupart des cas, il s’agit simplement d’une mauvaise planification. Par contre, si nous laissons ces développements incontrôlés se poursuivre, la biodiversité disparaîtra bien avant l’avènement du changement climatique ». Actuellement, 900 nouveaux projets sont en cours de développement dans des zones clé pour la biodiversité.

Au cours des 20 dernières années, le nombre d’installations d’énergies renouvelables a triplé dans le monde. Or, les déployer nécessite une surface de terrain jusqu’à 10 fois plus importante qu’une centrale au charbon ou au gaz pour produire la même quantité d’énergie.

Selon les chercheurs, le nombre d’installations d’énergie renouvelable dans les zones de conservation pourrait augmenter de 42 % au cours des huit prochaines années. Et cela menace les terres sauvages en Asie et en Afrique.

8 commentaires

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    • DAOUD

    Bonjour ! la préservation des terres sauvages la biodiversité constitue-t-elle un handicap pour le recours à l’énergie renouvelle ? bien entendu dans l’hypothèse où cette question est perçue comme les situations du virus qui fait à tête de part le monde, donc ne connaît pas de frontière.
    l’énergie solaire constitue une option à ne négliger dans la mesure où le Sahara est bien indiqué pour cette opération seulement s’il sera conçue avec des aménagements d’espaces boisés en relation avec la vie sauvages lesquels espaces seraient susceptibles de faire réagir la photosynthèse. la société Desertec n’avait-elle pas imaginé cette hypothèse depuis des dizaines d’années ? avec tous mes respects A+

    • Balendard

    c’est un moindre mal

    De toute façon lorsque les réserves d’énergie non renouvelable seront épuisées ce qui ne saurait tarder si l’on en croit les articles de l’OCDE comment ferons-nous pour satisfaire nos besoins ?

    Il est d’autres part important de comprendre que la Solar Water Economy en ville profitant de la potentialité de l’eau superficielle cumuler avec celle de l’eau géothermique permet de prélever dans l’environnement les 4/5 voire plus de l’énergie thermique fournie et ceci avec une implantation au sol très faible.

    • Grossmann

    je reviens sur mon texte car ce n’est pas facile d’écrire quelque chose d’aussi important avec un téléphone portable :

    c’est un moindre mal

    De toute façon lorsque les réserves d’énergie non renouvelable seront épuisées ce qui ne saurait tarder si l’on en croit les articles de l’OCDE, comment ferons-nous pour satisfaire nos besoins ? avec les chaînes énergétiques d’un autre âge utilisant le moteur thermique telles que nous les utilisons actuellement ?

    Il est d’autre part important que « Global Change Energy » comprenne que la « Solar Water Economy » en ville permet de prélever dans l’environnement les 4/5 de l’énergie thermique fournie voire plus pour assurer le chauffage de l’habitat.
    Et ceci avec une implantation au sol particulièrement faible qui contredit leurs propos.

    C’est un ingénieur hydraulicien de métier en retraite hors lobbie qui affirme cela pour le bien de tous

    • Michel CERF

    C’est bien là le problème , il est évident que toute installation artificielle nuit gravement à la biodiversité et finalement aux humains .

    • Patrick Haguenauer

    Il y a d’autres solutions, plus efficaces, moins chères, et ayant beaucoup moins d’impacts sur l’environnement Mais elles offrent l’autonomie en énergie propre très peu chère et abondante aux villes et entreprises, comme les tours à flux d’air dirigé, mais les politiques et les financiers n’en veulent pas.

    • Méryl Pinque

    Décidément, notre espèce fait SYSTEMATIQUEMENT tout de travers.
    Notre espèce est donc désespérante.
    Plus vite elle aura vidé les lieux, mieux ce sera.

    • Jannick POUPARD

    Ces grands « champs » de centaines de panneaux solaires sont une ERREUR MONUMENTALE !

    Ce sont des ARBRES qui doivent être plantés, au lieu d’installer ces panneaux sur du sol fertile !

    NON, ce n’est pas AU SOL que doivent être installés ces panneaux solaires !

    C’est SUR LA TOITURE DE CHAQUE BÂTIMENT, sur LE TOIT DE CHAQUE maison, chaque immeuble à appartements, chaque bâtiment industriel et agricole, chaque bâtiment administratif, CHAQUE ÉCOLE, chaque bâtiment universitaire et sur TOUTES LES TOITURES, quelles soient plates ou pentues, QU’ILS DOIVENT IMPÉRATIVEMENT ÊTRE INSTALLÉS !

    Chaque bâtiment doit poser sur sa toiture, voire sur ses MURS, des panneaux solaires en suffisance pour produire l’énergie dont il a besoin POUR SON PROPRE FONCTIONNEMENT !

    Depuis plusieurs années déjà, en Espagne, toute nouvelle construction quelle qu’elle soit, doit être équipée de panneaux photovoltaïques.

    C’est juste une question de volonté politique d’instaurer une telle loi.

    De plus, l’énergie solaire est extrêmement rentable, car GRATUITE au terme de l’investissement premier ( entre 5 et 10 ans selon la quantité de panneaux).

    C’est tellement simple à réaliser, qu’on se demande POURQUOI nos élus n’instaurent pas une telle loi.

    Cela doit être trop difficile à concevoir pour eux, à moins que les sommes COLOSSALES dont bénéficient les fournisseurs d’énergies nucléaires n’entravent l’édiction d’une telle loi, par des pots de vin récurrents aux chefs de gouvernement.

    Le SOLAIRE, C’EST SUR NOS TOITS OU NOS MURS, et pas ailleurs.

    Le sol doit être réservés à la plantation d’arbres, qui nous font tant défaut sur notre Planète.

    Sur un air bien connu (hélas aujourd’hui encore avec des paroles guerrières et xénophobes)

    « Aux aaaarbres, citoyens,
    Planteeeez-en des millions !
    Plantons, plantons,
    Qu’un air bien pur
    Abreuve nos poumons ! « 

    • Michel CERF

    Jannick a entièrement raison , c’est le bon sens .