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Une exploitation bio des Bouches du Rhône ruinée au glyphosate

pesticides

Épandage de pesticides sur une plantation de carottes à Jeju-Do, Corée du Sud (33°27’ N – 126°34’ E). © Yann Arthus-Bertrand

Tristan et Oriane Arlaud, agriculteurs à Puy-Sainte-Réparade (Bouches-du-Rhône), ont vu leur exploitation en agriculture biologique victime d’une attaque au glyphosate durant le mois de juillet.

C’est une situation assez désastreuse, dans laquelle s’est retrouvé ce couple d’agriculteurs du Puy Saint Réparade. Le 8 juillet dernier, 2.000 m² de leurs serres ont été saccagés, selon France 3 Provence Alpes Côte d’Azur le 12 août. Après quelques jours, leurs légumes commencent à mourir, brûlés. Des produits chimiques ont été déversés sur leurs plantations. Des analyses révèlent des quantités très élevées de glyphosate, « 15 fois la dose autorisée pour un agriculteur normal », selon Tristan, s’exprimant pour France 3.

En conséquence, ils voient les parcelles touchées déclassées de la certification bio pour au moins un an, comme le précise un article de La Provence. Mais au-delà de la catastrophe économique, les doses déversées sont dangereuses pour la santé, selon Tristan qui dit avoir été intoxiqué, après deux visites à l’hôpital et 8 jours d’incapacité totale de travail.

Les deux agriculteurs ont donc porté plainte. Et ce n’est pas la première fois : leur exploitation subissait déjà des dégradations depuis 2016, qui vont en s’intensifiant avec le temps.

7 commentaires

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    • Patrick Haguenauer

    Espérons que les auteurs seront retrouvés et seront suffisamment solvables pour rembourser les préjudices causés. En dehors du fait que ce genre d’actes donne envie de faire boire du glyphosate a ces salopards

    • Anne MEYLAN

    Mais, comment est-ce possible ? Les auteurs ont-ils été identifiés ? Et comme apparemment ce n’est pas la première fois, ont-ils été punis ? Je n’ose pas imaginer l’état d’esprit de ces cultivateurs BIO après une telle agression…
    Bon courage à vous et tenez bon !

    • MARAIS LYDIE

    En plus des cultures bio non transgéniques vont être encore plus vulnérables au glyphosate. Il faut installer des barbelés et des caméras de surveillance. Courage vive le bio le bon le beau et ouste les diables partez de la planète !

    • Benoist Guillard

    Quelle honte ! J’espère que les coupables vont être retrouvés et vont devoir payer jusqu’au dernier euro pour les dommages causés et encore une amende !

    • Méryl Pinque

    Voilà comment les bonnes volontés sont traitées dans ce pays.
    C’est désastreux et cela montre bien le peu de volonté politique de faire régner la justice environnementale.

    • David REYNAUD

    Que font les gendarmes????
    C’est inadmissible!!! Il faut que les coupables payent très cher afin que cela fasse jurisprudence. Honte à ceux qui ont fait cela.

    • Fabienne Menager

    Où en est la ferme du Paradis attaquée au glyphosate ? Leur avocat devait intenter une action en justice. Cela a-t-il été fait ? Puisque l’intention était de détruire, quel est le recours de nos deux fermiers ? Vont-ils devoir construire une serre en dur avec vitrages anti – effraction ? L’Etat peut-il et doit-il les aider à construire cette ferme de cette façon puisque les auteurs de ce crime n’ont pas laissé leur carte (les auteurs ou l’auteur) ? Comment aider des gens qui font un excellent travail pour la santé de leurs concitoyens ? La pose de caméras semble particulièrement indiquée. Le fermier, propriétaire, qui était atteint lui-même va-t-il mieux ? Et est-ce qu’on peut dire, en tel cas, où les doses dépassaient, et de loin, le seuil autorisé, que l’auteur ou les auteurs a/ont délibérément tenté d’attenter à la vie des propriétaires puisqu’il fallait beaucoup moins de produit pour tuer les plantes (qui ont lutté 4 jours et n’ont pu aller au-delà) ? Le fermier lui, en revanche, a bien failli y laisser sa vie puisqu’il a été gravement malade étant donné les dosages utilisés. Donc, on peut dire que pas seulement la ferme était visée, mais aussi les propriétaires de la ferme en bio. Des gens, aujourd’hui, en France, pour cultiver bio, sont donc directement menacés. Bientôt les Coops bio pourquoi pas ? Et de toute façon, plus de fermes bio = plus de coops bio non plus. S’agit-il d’un cas isolé, ou bien est-ce que c’est signalé ailleurs ? Qui peut avoir à y gagner à commettre de telles horreurs ? Je pense qu’il est temps de demander que des lois spécifiques soient votées pour protéger les terres bio.