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Une nouvelle technique pour déceler le plastique dans le corps humain


République dominicaine, décharge de Saint Domingue © Yann Arthus Bertrand

Des scientifiques ont développé une nouvelle technique qui permet de découvrir les particules de plastique dans le corps humain. Des fragments de microplastique pourraient être présentes dans le dernier. L’utilisation de cette méthode permettrait de mesurer l’impact sanitaire de la pollution plastique.

La méthode mise au point par des scientifiques américain a été présentée en début de semaine lors d’une réunion de l’American Chemical Society (société américaine de chimie), rapporte The Guardian. Cette avancée servira à d’autres équipes pour établir des protocoles afin de rechercher des traces de plastique dans le corps et les organes humains.

Les microplastiques désignent les particules de plastique au diamètre inférieur à 5 millimètres, et les nanoplastiques celles au diamètre inférieur à 100 nanomètres. Ces particules de plastiques invisibles à l’œil nu, présentes dans l’environnement, l’eau et la nourriture, résultent de la dislocation des déchets plastiques. Pour le moment, elles n’ont pas encore été formellement identifiées dans les organes humains.

La nouvelle technique, que les tests ont validée, décèle des dizaines de types de plastique différents dans les tissus.

Danger pour la santé

L’identification des microplastiques présents dans l’organisme facilitera ensuite l’étude des risques sanitaires potentiels. « Nous ne voulons pas être alarmistes, mais il est inquiétant que ces matériaux non biodégradables présents partout puissent pénétrer et s’accumuler dans les tissus humains, et nous ne connaissons pas les effets possibles sur la santé », a commenté Varun Kelkar, chercheur au sein de l’équipe derrière cette méthode, de l’Université d’État de l’Arizona.

Selon les résultats de recherches en laboratoire, les microplastiques pourraient en effet avoir des conséquences sur l’infertilité et être à l’origine d’inflammations et de cancers.

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