Au sein des pays du G20, 204 milliards de dollars ont été attribués aux énergies fossiles dans le cadre des plans de relance suite à la crise sanitaire du Covid-19. En effet, selon les dernières études du think-tank Energy Policy Tracker, les pays les plus riches du monde auraient engagé près de 171 milliards de dollars pour le pétrole et le gaz ainsi que 14 milliards pour le charbon, contre 139 milliards de dollars pour les énergies décarbonées. Sur l’ensemble de ces aides, 177,73 milliards de dollars d’aides sont conditionnées tandis que 26,27 milliards de dollars sont ont été attribuées sans conditions de réduction des rejets de gaz à effet de serre.
Même si l’Union européenne a décidé d’attribuer 30 % de son budget de relance à la lutte contre le dérèglement climatique, elle continuer de soutenir des activités dont l’impact climatique fait débat. Anne Bringault, responsable transition énergétique au Réseau Action Climat (RAC) a exprimé au journal Le Monde que le Ministre de l’économie « Bruno Lemaire avait déclaré devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, que le plan de relance dans son ensemble serait un plan de relance vert, ce qui n’est pas le cas ».
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DESCLAUD Patrice
La COVID a bon dos et les verdissements annoncés tentent d’occulter l’immobilisme à l’égard des énergies fossiles. A se demander si ces prétextes et budget ne serviraient pas autre chose de peu d’intérêt général pour la planète ?