Highways England, l’agence gouvernemental britannique en charge du réseau routier, a prévu de limiter la vitesse à environ 100 kilomètres par heure (60 miles per hour) sur certaines portions d’autoroute. Cette mesure expérimentale doit entrer en application fin septembre, rapporte le journal britannique The Independent. Elle a pour objectif d’observer si une réduction de la vitesse permet de faire baisser les émissions de dioxyde de carbone ainsi que la pollution dans les zones choisies. Ivan Le Fèvre, le responsable de la branche environnement de Highways England, affirme que : « en dernier recours, le défi de la qualité de l’air sera résolu au niveau du pot d’échappement par les constructeurs et par un changement dans l’usage des véhicules« . En attendant que cela ce produise, 4 localités où les niveaux de dioxyde d’azote dans l’air sont supérieurs aux normes sanitaires du pays ont été sélectionnées. Après 12 à 15 mois de test, les limitations de vitesse seront maintenues si elles s’avèrent efficaces, voire étendues dans d’autres régions.
Cette mesure a été annoncée peu après la récente publication d’une étude révélant que près de 60 % de la population en Angleterre vit dans une zone où l’air est pollué. Or, cela n’est pas sans conséquences sur la santé. En 2015, l’Organisation Mondiale de la santé estime que la qualité de l’air a causé 64 000 décès au Royaume-Uni.
En France, la réduction de la vitesse sur autoroute à 110 km/h a été proposée par la Convention Citoyenne pour le Climat, mais rejeté par le Président de la République car le sujet reste très sensible et sujet à controverses.
2 commentaires
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Michel CERF
Cette solution est dérisoire et inutile , d’autres mesures plus contraignantes s’imposent , mais ….
Méryl Pinque
un minuscule premier pas nécessaire.
Il faut que le reste, le plus gros, suive…