L’Organisation Mondiale de la Santé estime que 91 % de la population mondiale respire un air dont la qualité ne respecte pas ses recommandations. D’une part, selon une étude de 2017, seuls 117 pays sur 196 disposaient d’une législation sur la qualité de l’air, d’autre part la plupart des normes de qualité de l’air sont moins contraignantes que les recommandations de l’OMS. Quatre catégories de molécules (ozone, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et particules fines – ce sont de minuscules poussières en suspension dans l’air) sont impliquées dans la pollution de l’air qui provoque plus de 7,3 millions de décès prématurés par an. Le coût économique des décès engendrés par la pollution de l’air est évalué à 225 milliards de dollars par an. Il est possible d’agir en fournissant des technologies alternatives propres ou moins polluantes et en changeant les comportements. Localement des mesures sont prises pour réduire le trafic, les rejets de la combustion des énergies fossiles ou des déchets.