Les gouvernements européens échouent à garantir un air de bonne qualité, c’est-à-dire conforme aux normes établies par l’Organisation Mondiale de la Santé, révèle une étude de l’Agence Européenne pour l’Environnement. The Guardian rapporte que seuls l’Irlande, l’Islande, la Finlande et l’Estonie affichent des taux de particules fines corrects.

Cela n’est pas sans conséquences puisque 417 000 Européens seraient décédés prématurément en 2018 à cause de la pollution de l’air.

En dépit des difficultés des pays à assainir leur air, des améliorations ont pu être observées. Les émissions liées aux véhicules et aux centrales électriques ont notamment été réduites, à mesure que l’Europe se tourne vers des énergies décarbonées. Ce qui a réduit de 60 000 le nombre de décès annuels provoqués par la pollution de l’air en Europe par rapport à 2009.

L’étude estime que la pollution atmosphérique a diminué de 60 % durant le confinement du printemps.

Disposant de normes de qualité de l’air moins strictes que celles de l’OMS, l’Union Européenne tente de se saisir du sujet. Virginijus Sinkevičius, commissaire européen à l’environnement, affirme que ce sera l’un des éléments du Green Deal européen. « Avec le Green Deal européen, nous nous sommes donnés pour objectif de réduire tout type de pollution à zéro. Si nous voulons y parvenir et totalement protéger la santé des gens et l’environnement, nous devons encore réduire la pollution de l’air et aligner nos normes de qualité de l’air plus près des recommandations de l’OMS ».

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