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Jardiner l’océan

France ostréiculture YAB

Bassin ostréicole de la Tremblade, Charente-Maritime. ©Yann Arthus-Bertrand

En 2016, 47 % de la production halieutique mondiale venait de l’aquaculture. A priori, cette dynamique laisse espérer que nous quittons l’exploitation irrationnelle de l’océan en « chasseur cueilleur industriel », pourtant peu de fermes aquacoles sont durables. Elles pratiquent majoritairement la monoculture intensive au détriment des écosystèmes essentiels, comme les mangroves, détruits pour les installer. Les élevages génèrent des pollutions organiques et chimiques bien que le déploiement de fermes en haute mer réduise ces effets. Le développement de fermes en circuits fermés et en polycultures biologiques d’animaux et d’algues ouvrent de nouvelles perspectives. Le cycle de l’eau est contrôlé et les productions bien plus diversifiées. Les déchets organiques peuvent devenir des fertilisants pour les algues ou l’agriculture, et être valorisés par d’autres industries. Les fermes peuvent s’installer au plus près des consommateurs et favoriser les circuits courts et les collaborations locales entre industries.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.

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