L’urbanisation du monde et la généralisation des écrans tendent à couper les habitants des villes du contact avec la nature. La plupart des citadins ont plus de facilités pour identifier des logos de marques, ou les enfants des créatures de fiction comme les Pokemon (dont le créateur raconte qu’il adorait collectionner les insectes durant son enfance), que des espèces végétales ou animales. Un Américain sur deux déclare ainsi consacrer moins de 5 heures par semaine à des activités de plein-air dans la nature. Au Royaume-Uni, les enfants passent moitié moins de temps libre seuls dehors que leurs parents au même âge et leur périmètre de jeu autour de chez eux se réduit. Pourtant, se rendre seul à l’école et jouer dehors constituent de formidables expériences de découverte et d’autonomisation. Cela permet d’apprendre en observant la nature et de développer un lien affectif avec elle, de faire de l’exercice physique. Les sorties scolaires nature, les classes vertes ou encore les expériences de science participative jouent un grand rôle éducatif et doivent être encouragées.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
Lisez le livre ci-dessous en intégralité.
Un commentaire
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Méryl Pinque
Quelle triste espèce que la nôtre.