Les panneaux solaires bénéficient des leçons tirées de la structure des ailes du papillon morpho. Leur surface capte la chaleur lorsqu’il fait froid, et la réémet lorsqu’il fait trop chaud. Cette propriété a inspiré des revêtements stabilisant la température des panneaux afin d’éviter des baisses de rendement. L’essentiel des espèces animales dépendent de la photosynthèse des végétaux : elle leur permet de stocker de l’énergie à partir de lumière, d’eau et de CO2. Le métabolisme du morpho fixe en grandes quantités ce gaz tout en produisant l’oxygène indispensable à sa respiration. Le rendement de la photosynthèse ne dépasse pas 4 %, alors que les panneaux photovoltaïques atteignent 14,5 % en moyenne. Mais cette performance se paye par des procédés de fabrication coûteux en énergie et par l’utilisation de métaux rares et toxiques. Les chercheurs ont développé des dispositifs s’inspirant de la photosynthèse qui permettent d’imaginer des gels ou des peintures photosynthétiques produisant de l’énergie, et des matériaux fixateurs de carbone.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
Lisez le livre ci-dessous en intégralité.
2 commentaires
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michel CERF
Les 4 % sont plus verts que les 14,5 % ….
Méryl Pinque
Cessons de raser des forêts pour installer des panneaux solaires.