S’occuper des enfants, faire le ménage, cuisiner, laver le linge, aller chercher le bois ou l’eau sont autant de tâches nécessaires au bon fonctionnement d’un foyer qui, à des niveaux variables selon les pays, restent bien souvent l’apanage des femmes. Elles consacrent 2,5 fois plus de temps aux tâches familiales et aux travaux domestiques non rémunérés que les hommes. On parle de « double journée » quand une femme concilie activités professionnelles et tâches ménagères. Cette situation s’avère à la fois une cause et une conséquence des discriminations que les femmes subissent, auxquelles s’ajoutent la fatigue et l’éventuel manque de reconnaissance pour l’accomplissement de tous ces travaux. Ils ne rentrent pas en compte dans le calcul du PIB et de la richesse. Pourtant, en étudiant 64 pays représentant les deux tiers de la population active, l’Organisation Internationale du Travail a évalué la valeur du travail domestique (donc non rémunéré) des soins à la personne à au moins 11 000 milliards de dollars, soit près de 9 % du PIB mondial.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
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Méryl Pinque
Qu’elles fassent la grève du travail domestique, cessent de faire des enfants et de servir les hommes.