Les écosystèmes ne sont pas statiques mais évoluent dans le temps dans une direction influencée par les conditions locales, comme le climat, le relief et les interactions biologiques. L’expression « succession écologique » désigne ce processus allant d’un stade pionnier comme une friche, vers un stade de maturité, comme une forêt. Aucun écosystème n’a de croissance infinie et les dynamiques de consommation d’énergies et de matières sont très différentes d’une phase à l’autre. Les phases initiales nécessitent un investissement important pour la croissance, mais dans le cas de la forêt ce sont les flux d’informations et les transferts d’énergie qui expliquent les performances : l’énergie et les ressources servent à maintenir l’écosystème et à le réparer après une crise. Les dynamiques des écosystèmes nous apprennent à regarder différemment la notion de croissance, et les écosystèmes matures prouvent qu’il est possible de créer de la valeur sans miser sur une consommation croissante des ressources finies.

Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management

Lisez le livre ci-dessous en intégralité.