Sans changement de comportements, la température moyenne à la surface du globe devrait augmenter d’au moins 3 °C au cours du siècle. L’Accord de Paris sur le climat fixe l’objectif de limiter le réchauffement à 2 °C tout en demandant aux parties de faire le maximum pour le limiter à 1,5 °C. Depuis le début de l’ère industrielle, la température moyenne a déjà augmenté de 1 °C ; or, chaque dixième de degré compte ! Les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) l’ont démontré dans leur « Rapport spécial sur les conséquences d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C ». Ce dernier compare les conséquences d’un réchauffement limité à 1,5 °C plutôt qu’à 2 °C : d’ici 2100, la montée du niveau de la mer à l’échelle de la planète serait inférieure de 10 cm et 70 à 90 % des récifs coralliens disparaîtraient contre la quasi-totalité dans un monde plus chaud. Les répercussions écologiques, sociales, économiques et sanitaires seront moindres si le monde parvient à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 45 % d’ici 2030.
Extrait du livre INSPIRATION[s] sur les Objectifs de Développement Durable et le bio-mimétisme rédigé par la Fondation GoodPlanet l’Institut des Futurs Souhaitables avec le soutien de BNP Paribas Asset Management
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6 commentaires
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Claude Courty
Ici et maintenant, parce qu’il doit impérativement ne serait-ce que se nourrir, se vêtir, se loger et se soigner, l’homme est un consommateur. Il l’est depuis sa conception jusqu’après sa mort – les marchés du prénatal et du funéraire en attesteraient s’il en était besoin – et il se double d’un producteur dès qu’il est en âge de travailler. Il est ainsi, avant toute autre opinion ou considération, un agent économique au service de la société et aux dépens de son environnement. Et plus le nombre de ces agents augmente, plus leurs besoins s’accroissent – outre ceux qu’ils s’inventent toujours plus nombreux –, plus ils produisent, consomment, échangent et s’enrichissent, avec l’aide du progrès scientifique et technique, quelles que soient les conditions du partage de leurs richesses. Qu’il s’agisse de ressources non renouvelables ou de pollution, les atteintes à l’environnement augmentent d’autant et s’ajoutent à celles d’une nature jamais avare de catastrophes inopinées ou cycliques.
Tous les malheurs du monde, que l’homme a la capacité de maîtriser, en découlent et sont aggravés par le caractère incontournablement pyramidal de la société, dû au fait que richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, dans leur relativité, et qu’un destin aveugle assigne à chacun, à sa naissance, sa place au sein de cette pyramide sociale, quels que soient les aléas heureux ou malheureux de son existence par la suite et jusqu’à sa mort. En raison de ce caractère pyramidal de notre structure sociale, les pauvres s’y multiplient à une cadence étant plusieurs fois celle des riches. C’est dans ces conditions, que sous la pression de 220 000 êtres humains qui viennent s’ajouter quotidiennement à la population mondiale, que la pyramide sociale s’atrophie toujours plus et que son sommet s’éloignant incessamment de sa base, les écarts de richesse entre ses occupants se creusent inéluctablement d’autant.
Sous l’emprise croissante de la dictature de ses sentiments et de ses émotions, l’homme prête de moins en moins attention à la réalité. Il préfère, à des faits et chiffres incontestables, les dogmes de croyances religieuses et les certitudes de doctrines politiques et sociales qui en tiennent lieu pour les laïcs.
De tous temps les êtres humains ont compris ce qu’ils pouvaient tirer de la crédulité de leurs semblables ; cette faculté dont ils ont su se doter pour calmer leurs angoisses existentielles et tenter de s’expliquer ce qui leur est inaccessible, et que seule une patiente démarche scientifique semble susceptible de révéler.
Des pouvoirs se sont ainsi établis, pour le meilleur et pour le pire, sur des croyances ésotériques codifiées, dans une concurrence privilégiant le nombre de leurs adeptes sur leur bien-être ici et maintenant.
Et ces pouvoirs ne cessent eux-mêmes de croître et de se multiplier sous l’influence de désordres naturels aggravés par ceux qui résultent des exigences d’une espèce humaine dont la prolifération est proportionnelle à ses progrès matériels.
Jean-Pierre Bardinet
A) Ce que l’on sait, c’est que, au niveau global, toutes les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, et donc que leurs projections multidécennales ne valent pas un clou. Avant de prophétiser un réchauffement cataclysmique sur la base de projections de modèles numériques foireux, les alarmistes climatiques feraient bien d’examiner quelles sont les tendances observées d’évolution de la TMAG (température moyenne annuelle globale). Depuis le début des années 2000 on peut observer un plateau de la TMAG, malgré une très forte inflation des émissions anthropiques de CO2, ce qui semble confirmer que nos émissions anthropiques de CO2 ont un effet non mesurable sur la TMAG. https://www.woodfortrees.org/plot/hadcrut4gl/from:2000/offset, que les modèles numériques ne valent rien et que l’hystérie climatique actuelle n’a aucune justification.
Jean-Pierre Bardinet
Toute personne ayant une bonne culture scientifique sait qu’il est impossible de prévoir, même avec de puissants moyens informatiques, les évolutions multidécennales du climat, ni au niveau global, ni au niveau régional. D’autant que l’on ne sait pas modéliser le cycle de l’eau, notamment l’ennuagement, qui a des effets importants sur la TMAG (température moyenne annuelle globale), selon qu’il augmente ou régresse. Par ailleurs, les modèles numériques, qui utilisent un modèle tricellulaire dont on sait qu’il est faux, n’intègrent pas le modèle AMP (anticyclones mobiles polaires), et donc ils n’ont vraiment aucune chance d’avoir un zeste de crédibilité.
En fait, l’alarmisme climatique utilise une méthode circulaire qui ne prouve rien, en s’appuyant sur des modèles foireux, programmés pour réchauffer quand on rajoute du CO2, et donc, quand on rajoute du CO2, les modèles produisent du réchauffement. La belle affaire.
Jean-Pierre Bardinet
Ce qui est très inquiétant, ce sont la désinformation et les mensonges sur le climat. Compte tenu des observations, il n’y a aucune urgence climatique, ni au niveau global, ni au niveau régional. Vouloir nous faire croire que les projections des modèles numériques sont dignes de foi, c’est de l’escroquerie. Vouloir nous faire croire qu’il est prouvé que le CO2, quelle que soit sa source, a une action mesurable sur la TMAG, c’est de l’escroquerie. Vouloir nous faire croire que nos émissions de CO2 pourraient avoir une action mesurable sur la TMAG, c’est de l’escroquerie, d’autant que, selon le rapport scientifique AR5 du GIEC, les émissions anthropiques mondiales ne sont que de 4% du total des émissions.
michel CERF
JPB est toujours là pour dire ces conneries !!
Jean-Pierre Bardinet
@Michel Cerf
Votre commentaire est d’une bêtise abyssale. Si vous voulez discuter, ok, mais alors vous devez expliquer en quoi ma prose est erronée.