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Le Bitcoin risque de perturber la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine

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Imitation physique d'un Bitcoin à Dortmund en Allemagne © INA FASSBENDER / AFP

La consommation d’énergie requise pour miner du Bitcoin ou d’autres cryptomonnaies menace les engagements pris par la Chine en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En effet, 80 % des Bitcoins existants sont minés en Chine où l’électricité des ordinateurs, qui assurent leur traçabilité et leur authenticité via la blockchain, est produite à 40 % par des centrales à charbon. Ces opérations effectuées grâce à de puissants ordinateurs sont appelées minage de Bitcoin.

« L’étude publiée mardi dans la revue Nature montre que, sans contrôle, les mines chinoises de Bitcoin vont générer plus de 130,5 millions de tonnes de carbone d’ici 2024 soit autant que ce qu’émet l’Italie ou l’Arabie Saoudite », écrit le quotidien The Guardian. Une telle croissance des cryptomonnaies et de la blockchain, en augmentant la demande en électricité, menace l’objectif chinois de pic des émissions de gaz à effet de serre avant 2030 pour ensuite atteindre la neutralité carbone en 2060. En effet, bien qu’engagé dans le développement des renouvelables, le pays continue à déployer des centrales au charbon.

Actuellement, le minage de données pour les cryptomonnaies et la blockchain représente 0,6 % de ma consommation électrique mondiale. Selon Wang Shouyang de l’Académie chinoise des Sciences, qui est également l’un des auteurs de l’étude parue dans Nature : « l’intensité des opérations de la blockchain en Chine pourrait rapidement devenir une menace pour les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Déclin du charbon en Occident, poursuite de son essor en Chine

La blockchain au service de la réduction des émissions de gaz à effet de serre

L’impact climatique du numérique risque de continuer à augmenter

4 commentaires

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    • michel CERF

    De toute façon le gouvernement chinois n’a qu’un objectif : faire de la Chine la première puissance mondiale au mépris de toute conscience écologique .

    • Guy J.J.P. Lafond

    Moi aussi, je cherche à développer de bons réflexes. En termes de spéculation, je vais d’abord me demander quel est le volume excessif de GES que cela peut émettre avant même de me poser la question “Combien cela vaudra-t-il?”.
    Et si vous saviez à quel point mon comportement et mes inspirations involontaires rencontrent parfois de la résistance de la part de directeurs à mon lieu de travail, de la part de policiers, d’avocats, de juges, de politiciens,.., c’est fou!

    Je garde le cap malgré tout car ce qui m’instruit le plus en ce moment, ce sont tous ces jeunes qui grandissent et qui vont devoir se battre devant autant d’absurdité. Ce qui nous nourrit aussi, ne l’oublions pas, c’est la magnifique lumière de tous les matins du monde qui nous garde éveillé et émerveillé devant autant de magnificence.
    Et presqu’à chaque matin, je descend dans la rue pour nous le prouver.

    Merci GoodPlanet mag,

    @GuyLafond @FamilleLafond
    À nos vélos, à nos espadrilles de course, à nos équipement de plein air!
    Car le temps file!

    • Jean Grossmann

    méfiez-vous Michel les Américains sont de véritables gloutons énergivores

    ils se sont laissé entraîner vers le « toujours plus » encore plus gravement que les Chinois. Ceci particulièrement avec le pétrole de shiste et la fracturation hydraulique

    . Quatre fois moins nombreux que les Chinois leur consommation en pétrole serait selon BP sensiblement 50 % supérieure à celle des Chinois.

    Ce constat est collaboré par les dernières données de l’Agence internationale de l’énergie qui a mis en évidence qu’ un Américain consomme en moyenne 3 fois plus d’énergie qu’un Chinois.

    la situation est d’autant plus grave pour les USA que la fracturation hydraulique est comme l’a justement fait remarquer une de nos ancienne ministre de l’énergie « un feu de paille »

    Le nouveau président américain qui a invité une vingtaine de nations à parler autour d’un micro dans une dizaine de jours a tout intérêt à parler vrai et à reconnaître que sa nation est dans la mauvaise voie.

    l’Europe de son côté a tout intérêt à expliquer au président américain qu’elle est disposé à l’aider à mettre en place les actions conduisant à éviter le gâchis actuel en énergie voir

    http://www.infoenergie.eu/riv+ener/Sources%20potentielles.htm

    et aussi à satisfaire le besoin avec moins Voir
    http://infoenergie.eu/riv+ener/introduction.pdf

    • michel CERF

    Je suis tout à fait de votre avis Jean !