Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le secteur mondial des énergies renouvelables a connu une croissance de 45% l’an dernier, soit la plus forte depuis 1999 et ce malgré les perturbations causées par la pandémie. Cette hausse inattendue pourrait être la nouvelle norme du secteur des énergies renouvelables, selon le Guardian.

L’expansion a été plus rapide que prévue par l’AIE en Chine, en Europe et aux Etats-Unis, et ce aussi bien grâce aux projets d’énergies renouvelables lancés par les gouvernements, que grâce aux initiatives d’entités privés. Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, a déclaré que les gouvernements devaient « tirer parti de cet élan prometteur » en mettant en place des politiques qui « encouragent des investissements plus importants dans l’énergie solaire et éolienne, dans les infrastructures de réseau supplémentaires qu’elles nécessiteront, et dans d’autres technologies renouvelables clés telles que l’hydroélectricité, la bioénergie et la géothermie ».

Paradoxalement, bien que la Chine ait représentée plus de 40% de la croissance mondiale du marché des énergies renouvelables ces dernières années, elle demeure le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde par ses centrales au charbon. Pour tenir l’engagement du pays à la neutralité carbone 2060, le président Xi Jinping devra remplacer près de 600 centrales au charbon par des énergies renouvelables, selon un rapport de TransitionZero.

Néanmoins, l’AIE estime que l’explosion de la demande d’énergie propre en Europe et aux États-Unis devrait maintenir ce taux de croissance, d’autant plus que les dernières prévisions de l’AIE ne tiennent pas compte des projets de Joe Biden, particulièrement ambitieux pour le secteur des énergies renouvelables.

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