La vente en vrac en grande et moyenne surface est en pleine expansion en France, le nombre de commerces est passé de 8 en 2015 à 528 en 2020. Le chiffre d’affaires du secteur est en constante augmentation. En effet, « les rayons vrac s’imposent de plus en plus dans les supermarchés avec, en octobre 2020, une présence dans 71 % des grandes et moyennes surfaces et 88 % des magasins spécialisés Bio. » selon une étude de l’ADEME publiée le 25 novembre.
Les Français ont de plus en plus recours au vrac dans un souci de réduction de leurs déchets ménagers et du gaspillage alimentaire. À cela s’ajoute une préoccupation pour une consommation plus saine car la majorité des produits disponibles en vrac sont bio. « L’offre actuelle est dominée par l’épicerie sèche (céréales, biscuits, légumineuses) mais les produits de droguerie-parfumerie-hygiène tendent à se développer de plus en plus. Les produits les plus vendus sont en premier lieu les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes, etc.) pour 58 % des foyers ayant recours au vrac. Les cosmétiques semblent se faire une place petit à petit » dit l’étude de l’ADEME.
Les raisons du succès du vrac auprès des Français
La vente en vrac permet de réduire les quantités de déchets produite dans les foyers, mais également de faire des économies. Parmi les principales raisons d’acheter en vrac, les Français avancent le motif suivant : « acheter la quantité désirée (37 %) ce qui permettrait, par ricochet, de mieux maîtriser les doses et ainsi réduire mécaniquement le gaspillage alimentaire chez le consommateur et donc ses dépenses. » selon l’étude. Les projections semblent positives puisque la pratique du vrac devrait s’amplifier d’ici 2030 grâce au cadre législatif favorable porté par la loi.
Par Romane Pijulet
Ecologique mais aussi économique, le vrac se répand toujours plus
Loi climat: feu vert de l’Assemblée pour développer la vente en vrac
Ecrire un commentaire