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Sciences participatives : comptez les oiseaux dans les jardins le weekend du 28 et 29 mai


Pour connaître l’état de santé de la biodiversité, il faut la mesurer et donc la compter. Cela fait partie du travail des scientifiques, mais vous pouvez aussi y prendre part, et en famille.  C’est ludique. Deux fois par an, le dernier weekend de janvier et le dernier weekend de mai, le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) proposent à qui le souhaite de prendre une heure de son temps pour compter les oiseaux qui se posent dans un jardin : le vôtre ou un jardin public. Puis de renseigner leur nombre et leur espèce sur le site dédié Oiseaux des Jardins. Elles aideront les scientifiques à mieux connaitre les populations d’oiseaux. Si vous n’avez pas de jardin, si vous habitez l’Ile-de-France, n’hésitez pas à venir recenser les oiseaux qui viennent se poser dans les 3 hectares du parc de la Fondation GoodPlanet. Nous vous accueillons gratuitement le weekend de 11H à 19H (infos pratiques pour venir sur le site Internet de la Fondation). Vous pourrez également en profiter pour découvrir nos activités et notre exposition sur le Vivant.

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Les données collectées dans le cadre de ce programme de sciences participatives aideront les scientifiques. La manifestation connaît un succès croissant puisqu’en mai 2021, 3 825 participants ont envoyé leurs observations réalisées dans 3938 jardins dans toute la France.

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Ainsi, depuis 2013, « l’observatoire des oiseaux des jardins invite petits et grands à partager leurs observations des oiseaux qui fréquentent les jardins tout au long de l’année, avec deux temps forts : le dernier week-end de janvier pour les oiseaux hivernants et le dernier week-end de mai pour les oiseaux nicheurs. Des milliers d’observateurs aident ainsi à faire avancer la connaissance en partageant leurs données. Lors du comptage de mai 2021, ce sont plus de 3 900 personnes qui se sont mobilisées. 23 oiseaux par jardin ont été observés en moyenne, avec en tête (en terme d’effectifs) le Moineau domestique, le Merle noir et la Mésange charbonnière. ».

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Les conseils et recommandations du MNHN et de la LPO

« Comment participer ?

Nul besoin d’être un expert !

  • Choisir un jour de comptage, soit le samedi 28, soit le dimanche 29 mai.
  • Trouver le lieu. Idéalement un jardin, public ou privé. Il vous est aussi possible de participer si vous ne possédez qu’un balcon ou une cour.
  • Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent votre jardin. Le créneau horaire d’observation est libre. Pour chaque espèce, ne dénombrez que l’effectif maximum d’oiseaux observé simultanément et ne comptez pas les oiseaux observés uniquement en vol.
  • Saisir vos observations sur le site de l’Observatoire (qui fonctionne toute l’année). Si vous n’êtes pas encore inscrit, cela ne vous prendra que quelques minutes. N’hésitez pas à consulter le Guide détaillé d’aide à l’inscription et à la saisie de données.

Pour vous aider, toute une panoplie d’outils est à votre disposition :

  • Vous pouvez retrouver nos fiches d’identification des espèces.
  • Afin d’éviter les erreurs d’identification entre les espèces proches, n’hésitez pas à consulter nos fiches confusions
  • Si vous souhaitez vous entrainer à reconnaitre les espèces printanières, nous vous invitons à tester vos connaissances avec ce quizz
  • Si malgré cela vous rencontrez un problème pour identifier un oiseau, vous pouvez envoyer sa photo à l’adresse de l’Observatoire (oiseauxdesjardins@lpo.fr). Nous vous aiderons afin de pouvoir l’ajouter à la liste des espèces observées ce week-end !
  • Pour demander de l’aide ou pour obtenir plus de renseignements, l’animation du programme peut être contactée à l’adresse oiseauxdesjardins@lpo.fr. »

Les oiseaux, des vigies de la nature

La situation des oiseaux se montre plus que préoccupante puisque selon les données de la LPO et du MNHN au moins 20 % des espèces d’oiseaux sont menacées en France. La population de certaines espèces décline rapidement, ils sont à la fois victime de la destruction de leur milieu par l’agriculture intensive, l’urbanisation, l’exposition aux produits chimiques toxiques. Les scientifiques disent souvent que les oiseaux sont les « vigies de la nature », c’est parce qu’ils sont plus aisément observables que des espèces plus petites comme les insectes.

Julien Leprovost

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