Miami (AFP) – Melissa Sorokin aime les abeilles et se refuse à les voir disparaître, même si elle doit parfois débarrasser de leur présence le jardin d’un particulier, envahi par ces insectes essentiels pour la biodiversité.
« Si on ne fait pas appel à moi, en tant qu’apicultrice », le plus probable est le recours à un exterminateur qui va tuer les abeilles. C’est facile, c’est rapide, et c’est pas cher », se désole-t-elle.
« Moi, en revanche, je vais passer des heures à sauver les abeilles », ajoute cette femme de 54 ans, pour qui ce long travail en vaut la peine compte tenu du rôle de pollinisateur des abeilles, aujourd’hui menacé par la monoculture et les pesticides.
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Elle intervient régulièrement à domicile pour retirer des essaims ou des ruches chez des particuliers. A Coral Gables, près de Miami (sud-est), où elle est intervenue récemment, Melissa Sorokin commence par observer les lieux. Une fois la ruche – naturelle – repérée sous le toit d’un hangar, elle brûle du bois avant d’orienter la fumée vers les abeilles afin de les engourdir.
Elle découpe ensuite à la tronçonneuse une partie du toit pour faire apparaître la ruche. C’est alors que commence le travail le plus délicat: retirer un à un les panneaux formés de dizaines d’alvéoles pour les remettre dans une ruche, cette fois artificielle. Un processus qui dure environ cinq heures.
« Ce n’est pas très compliqué de bouger les abeilles. Elles dorment la nuit et on peut donc les manipuler la nuit ou le matin avec précaution », explique-t-elle.
La plupart des abeilles qu’elle sauve ainsi de l’extermination finissent dans son jardin à Miami, avant qu’elles ne trouvent un autre endroit dans la campagne.
« Je pense que j’aide les abeilles, c’est mon objectif et mon désir », assure-t-elle.
© AFP
Un commentaire
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Guy J.J.P. Lafond
Bravo et Merci Mme Sorokin!
Vous êtes une inspiration. @:-)
@GuyLafond
En devoir bénévole pour le Climat et pour la protection de la biodiversité sur Terre – UN/ONU
https://mobile.twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329
Et toujours dans l’attente de mon retour à mon poste de travail sur l’avenue Laurier O., dans la capitale fédérale de notre pays aux deux langues officielles (le français et l’anglais), le Canada.