Instinctivement, on pourrait penser que se trouver à l’intérieur d’une voiture nous rend moins sujets à la pollution que sur son vélo. Mais est-ce toujours le cas ? Penchons-nous sur cette intuition qui relève de la santé publique, car selon l’ADEME (Agence de la transition écologique), la réalité pourrait être tout autre.
L’ADEME affirme qu’un conducteur dans sa voiture est confronté à un espace qui peut être 4 à 5 fois plus pollué que l’air ambiant à cause des particules polluantes qui s’infiltrent dans la voiture par les fenêtres ou les systèmes de ventilation, et s’accumulent à l’intérieur, exposant ainsi le conducteur à une mauvaise qualité de l’air.
A l’inverse, grâce aux pistes cyclables qui sont de plus en plus nombreuses dans les villes, les cyclistes peuvent être un peu plus tenus à l’écart de la circulation et ainsi de respirer un air moins pollué pendant leurs trajets.
Il y a cependant un lien entre l’effort physique d’un cycliste et l’exposition à la pollution. Plus la fréquence cardiaque augmente, notamment lors d’un effort intense, plus l’absorption d’air pollué peut augmenter. En d’autres termes, plus on pédale vite plus on inhale de l’air pollué. Mais il est également vrai que chacun réagit différemment en fonction de sa condition physique et de ses activités, ce qui peut entraîner une variation de la dose de polluants inhalée.
Alors, pour protéger à la fois votre santé et notre environnement, il est conseillé de privilégier le vélo sur les pistes cyclables pour éviter la circulation et la pollution, tout en restant à votre rythme. Réduisez votre exposition à la pollution atmosphérique tout en favorisant un mode de déplacement plus écologique. En selle sur votre vélo, respirez un air plus pur et contribuez à améliorer la qualité de l’air pour tous !
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Un commentaire
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Guy J.J.P. Lafond
Bravo pour ces mises en garde!
Entièrement d’accord que les pistes cyclables en ville ne devraient pas côtoyer les grandes artères de circulation polluante.
@Guy J.J.P. Lafond
À nos vélos, à nos vêtements de plein air, à nos espadrilles de marche, car le temps file et car les enfants comptent.
https://mobile.twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329