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L’hémisphère nord entame une nouvelle semaine de canicule

vague chaleur hemisphere nord

Une jeune femme se verse de l'eau sur le visage pour se rafraîchir, le 16 juillet 2023 à Messine, en Sicile, pendant une vague de chaleur © AFP GIOVANNI ISOLINO

Rome (AFP) – L’hémisphère nord entame lundi une nouvelle semaine sous une chaleur accablante, avec en Europe des températures attendues au-dessus des 40° en Italie ou encore des alertes canicule en Espagne, des feux dévastateurs continuant de sévir au Canada et en Californie.

Jusqu’à 48°C sont attendus en début de semaine en Sardaigne, île de la Méditerranée à l’ouest de la Botte italienne.

En Espagne, qui sort déjà d’une semaine étouffante, l’agence météorologique a émis dimanche une alerte orange pour lundi, mettant en garde contre des températures de 38° à 42° sur des vastes zones de la péninsule et aux Baléares, ainsi qu’une alerte rouge (danger extrême) lundi sur des zones de l’Andalousie, et mardi sur l’Aragon, la Catalogne et Majorque (42° à 44°).

Les conséquences de ces fortes chaleurs se sont déjà fait sentir aux Canaries, sur l’île de la Palma, où un feu a ravagé 5.000 hectares de terrain ce week-end et forcé l’évacuation de 4.000 personnes.

En Europe, où le réchauffement évolue à un rythme deux fois plus rapide que la moyenne mondiale selon les experts, plusieurs pays souffrent particulièrement.

« J’ai vraiment du mal avec la chaleur. J’ai acheté un mini ventilateur, un parapluie et des bouteilles d’eau », s’est lamentée dimanche Lilu Da Costa Rosa, une vendeuse brésilienne de 48 ans visitant Rome, où le thermomètre atteint les 34°C à 13H30 locales (11H30 GMT).

En Italie, 16 villes sont en alerte rouge sur l’ensemble du territoire, avec un mercure qui oscillera autour des 36/37°C, mais des températures ressenties qui pourront dépasser les 40°.

Bravant la chaleur, ils étaient encore 15.000 pèlerins et touristes, selon la gendarmerie du Vatican, à se masser sur la place Saint-Pierre dimanche pour écouter le pape François réciter la traditionnelle prière de l’Angelus.

Parmi eux, François Mbemba, prêtre congolais de 29 ans. Il raconte: « Cette chaleur se prolonge jusque dans la nuit, nous avons du mal à dormir. Et nous qui sommes habillés en noir, on transpire comme en enfer. »

« On a du mal à s’adapter, il fait plus chaud qu’en Afrique, en République démocratique du Congo », estime-t-il.

En Roumanie, les températures avoisineront les 39 degrés lundi.

En Grèce, où les températures devraient redescendre légèrement, l’Acropole d’Athènes était fermée au public dimanche entre 13H00 et 17H00 locales.

Les autorités locales ont appelé la population à la prudence et mis en garde contre le risque élevé d’incendies.

 Incendies au Canada

Aux Etats-Unis, de la Floride (sud-est) à la Californie (ouest) en passant par le Texas (sud), une grande partie du sud du pays s’est retrouvé encore dimanche sous le coup d’une vague de chaleur qualifiée d' »oppressante » par les services météo, qui prédisent plusieurs records de températures.

Dans la célèbre Vallée de la Mort, en Californie, l’un des endroits les plus chauds de la planète, le thermomètre a affiché 51°C samedi soir, et l’on attendait jusqu’à 54°C dans les heures suivantes.

Outre les températures élevées, le sud de la Californie se consume en raison de plusieurs feux très violents toujours en cours, et qui ont d’ores et déjà ravagé plus de 3.000 hectares et entraîné l’évacuation de la population. Selon le service des incendies de l’Etat, l’incendie n’est contenu qu’à « 10% », laissant craindre une aggravation des conditions.

En Floride, la ville de Miami a émis sa première alerte de « chaleur excessive » de son histoire. « Préparez-vous à des chaleurs accablantes », a averti la municipalité sur Twitter.

D’autres régions des Etats-Unis risquent d’importantes intempéries.

« Des orages forts à violents, de fortes pluies et des inondations sont possibles dans plusieurs endroits, particulièrement et malheureusement en Nouvelle-Angleterre, déjà saturée » par de récentes précipitations, selon le Service météo national.

Une inondation-éclair a fait quatre morts samedi dans un comté au nord de Philadelphie, en Pennsylvanie, et trois autres personnes y étaient toujours portées disparues dimanche, ont annoncé les autorités.

Au Canada, plus de dix millions d’hectares ont déjà brûlé cette année, plus que ce que le pays a déjà connu, selon un bilan qui reste provisoire avec 906 feux toujours actifs samedi, dont 570 considérés comme étant hors de contrôle, selon les chiffres nationaux du Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC).

Un deuxième pompier est mort dans le pays après avoir été blessé en luttant contre les mégafeux, selon les autorités. Un premier avait perdu la vie deux jours plus tôt.

 Intempéries en Asie

Le Japon a émis lui des alertes aux coups de chaleur dimanche pour des dizaines de millions de ses habitants, vivant dans 20 de ses 47 préfectures, alors que des températures proches des records s’abattent sur une large partie du pays.

A Tokyo, où la température a atteint les 36°C, « rien que le fait de se promener épuise », a admis Coline Grison, 24 ans, touriste venue de France. « Nous transpirons sans rien faire », a-t-elle confié à l’AFP.

Le pays fait également face à des pluies torrentielles qui ont fait au moins huit victimes, dont un homme retrouvé mort samedi dans une voiture inondée dans le Nord.

En Corée du Sud, les sauveteurs luttaient pour atteindre des personnes piégées dans un tunnel inondé, les fortes pluies de ces derniers jours ayant fait au moins 37 morts et neuf disparus.

Les services météo de la Chine ont eux émis plusieurs messages d’alerte, prévoyant des températures pouvant atteindre les 45°C dans la région partiellement désertique du Xinjiang, et 39°C dans la région méridionale de Guangxi.

La chaleur est l’un des événements météorologiques les plus meurtriers, a rappelé récemment l’Organisation météorologique mondiale. L’été dernier, en Europe seule, les fortes températures ont causé plus de 60.000 décès, selon une récente étude.

© AFP

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    • Guy J.J.P. Lafond

    En ce qui me concerne,
    Parce que je vis en ville, j’utilise mon vélo et aussi le transport en commun pour faire mes courses.
    Je n’ai plus de voiture depuis 2013.
    La dernière fois que j’ai pris l’avion, c’était en 2011 et c’était pour le travail.
    Je tente année après année de réduire mon empreinte GES (gaz à effet de serre).
    Si je meurs demain, je sais au moins que j’ai changé mes comportements depuis assez longtemps, ce pour le meilleur à donner à nos enfants.
    @Guy J.J. P. Lafond
    Bénévole à vélo à Montréal pour l’ONU et fervent de l’UNESCO comme l’était mon père, n’en déplaise à des politiciens et à des juges en Ontario et aussi à des puissantes banques à charte à Ottawa et au Canada.
    https://mobile.twitter.com/UNBiodiversity/status/1395129126814691329

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