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Guterres en Antarctique pour constater « l’impact mortel de la crise climatique »

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Photographie fournie par la présidence chilienne montrant le président chilien Gabriel Boric, à gauche, et le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, à droite, avant d'embarquer pour l'Antarctique, le 23 novembre 2023, à Punta Arenas, au Chili © Chilean Presidency/AFP -

Santiago du Chili (AFP) – Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le président chilien, Gabriel Boric, se rendront de jeudi à samedi en Antarctique pour constater « l’impact mortel de la crise climatique », a déclaré mercredi le chef de l’ONU à Santiago.

Le chef de l’Etat chilien et celui de l’ONU arriveront jeudi à la base aérienne antarctique Président Eduardo Frei et reviendront samedi à Punta Arenas, la porte d’entrée du Chili sur le continent blanc, a indiqué la présidence chilienne.

En Antarctique, où M. Guterres dit vouloir se rendre pour « voir de mes propres yeux l’impact mortel de la crise climatique », les deux hommes visiteront notamment le glacier Collins et l’île Kopaitic.

Ils se rendront également sur trois des dix bases scientifiques que le Chili possède sur le continent et participeront au lancement d’un ballon radiosonde destiné à mesurer des variables météorologiques.

Selon la présidence chilienne, cette visite a pour but de « mettre en évidence les effets du réchauffement de la planète et d’appeler à des efforts conjoints à l’échelle mondiale pour atténuer les effets du changement climatique ».

Avant la COP28, du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, alors que la planète se dirige vers un réchauffement de 2,5°C à 2,9°C d’ici 2100 selon l’ONU, M. Guterres a exhorté les dirigeants du monde à « redoubler d’efforts de façon spectaculaire, avec des ambitions record, des actions record, et des réductions des émissions record ».

Le « canyon » entre les engagements des Etats et ce qui serait nécessaire pour respecter les objectifs de l’accord de Paris de maintenir le réchauffement en deçà de 1,5 degré Celsius, constitue « un échec de leadership, une trahison de ceux qui sont vulnérables, et une immense occasion ratée », avait fustigé lundi Antonio Guterres lors d’une conférence de presse.

© AFP

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