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Hidalgo reporte sa baignade dans la Seine à l’après-législatives

Anne Hidalgo

La maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de l'inauguration du bassin d'Austerlitz, destiné entre autres à rendre la Seine baignable lors des Jeux Olympiques, à Paris le 2 mai 2024 © POOL/AFP/Archives STEPHANE DE SAKUTIN

Paris (AFP) – Anne Hidalgo ne se baignera pas dans la Seine le 23 juin, date initialement prévue, mais entre le second tour des élections législatives le 7 juillet et le début des Jeux olympiques le 26, a annoncé mercredi la maire de Paris.

« Ce ne sera pas le 23 juin », a indiqué l’élue socialiste en marge d’une inauguration. « On va se laisser le temps de passer le cap des législatives et on viendra plutôt en juillet, mais avant les Jeux », a-t-elle ajouté.

L’Hôtel de Ville souhaite l’organiser un dimanche, afin d’en faire un événement populaire.

Avant la dissolution surprise annoncée dimanche par Emmanuel Macron, la date du 23 juin ne tenait déjà plus vraiment la corde en raison « des fortes pluies du mois de mai et du débit très fort du fleuve », avait indiqué la mairie début juin.

Les élections législatives ont eu raison du dimanche 30 juin, première date de report évoquée, et du 7 juillet.

La maire a promis de faire avant les JO ce « plongeon historique » dans le fleuve pour lequel l’Etat et les collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros afin de le dépolluer et de le rendre baignable.

Star de ces JO, la Seine accueillera la cérémonie d’ouverture ainsi que les épreuves de triathlon, natation-marathon et paratriathlon.

Mais le suspense demeure sur la tenue des épreuves olympiques depuis les « test-events » d’août 2023 qui ont dû être en grande partie annulés: la qualité de l’eau ne correspondait pas aux standards européens basés sur les analyses de deux bactéries fécales.

Depuis début juin et la mise en service du bassin de rétention des eaux pluviales et usées d’Austerlitz, d’une capacité de 50.000 m3, des prélèvements quotidiens sont effectués en amont du site olympique.

En cas de précipitations intenses, de l’eau non traitée – mélange de pluie et d’eaux usées – peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que les ouvrages de rétention ont vocation à empêcher.

Une présentation des résultats et de la méthodologie choisie est prévue d’ici la fin de la semaine.

Le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves, mais pas à changer de lieu.

Outre le débit mesuré début juin, quatre à cinq fois plus rapide qu’attendu, rendant la baignade dangereuse, le volume des précipitations depuis novembre et l’absence de soleil, qui tue les bactéries, ont un impact sur la qualité de l’eau.

Trois zones de baignade doivent ouvrir au public à l’été 2025 à Paris: le bras Marie, situé entre le Marais et l’île Saint-Louis, le quai de Bercy et le bras de Grenelle, non loin de la tour Eiffel.

© AFP

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