Athènes (AFP) – La Grèce a connu son mois de juillet le plus chaud jamais enregistré selon des données météo préliminaires, a annoncé lundi l’observatoire national, après déjà un record en juin.
La moyenne des températures entre 1960 et 2024 a augmenté de 2,5°C, a précisé l’observatoire sur son site. Il a ajouté que les trois mois de juillet les plus chauds des 80 dernières années ont été relevés ces quatre dernières années.
Les températures en juillet ont dépassé de 0,3°C le record enregistré jusqu’ici en juillet 2012, a-t-il indiqué.
Le pays, qui accueille de nombreux touristes en été, a été contraint de fermer partiellement le site de l’Acropole aux heures les plus chaudes de la journée et est confronté à des pénuries d’eau liées tant à la sécheresse qu’à une gestion défaillante.
Le mois de juin a été le plus chaud depuis 1960 et caractérisé par des températures élevées pendant de nombreux jours, dépassant de loin les températures saisonnières normales dans l’ensemble du pays.
Les scientifiques estiment que le changement climatique rend plus fréquents, plus longs et plus intenses les épisodes météorologiques extrêmes comme les vagues de chaleur.
Lundi 22 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés en 1940 avec une température moyenne mondiale de 17,15°C, selon le réseau européen Copernicus, après déjà un record la veille de 17,09°C.
© AFP
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